Accueil du portail Zicazic.com


Zicazic on Twitter. Zicazic on Facebook.

Flux RSS ZICAZINE

Qu'est-ce que c'est ?




Accueil arrow Chroniques CD's arrow CHARLIE BEDFORD

> MENU
 Accueil
 ----------------
 Chroniques CD's
 Concerts
 Interviews
 Dossiers
 ----------------

CHARLIE BEDFORD pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
vendredi, 12 juin 2020
 

Good to go
(Blue Heart Records – Blind Raccoon – 2020)  
Durée 33’21 – 12 Titres

http://www.charliebedfordmusic.com  

Charlie Bedford a commencé à jouer de la guitare à l’âge de douze ans et est devenu musicien professionnel à temps plein sept ans plus tard, s’offrant au passage trois participations au Youth Showcase de l’International Blues Challenge à Memphis entre 2017 et 2019 et partageant la scène avec des musiciens issus des groupes de BB King, Ray Charles, Bonnie Raitt ou encore Wilson Picket. De retour à Memphis au début de l’année 2020, ce jeune Australien de Melbourne en a profité pour aller jouer à Nashville et à Muscle Shoals et pour encore accumuler des expériences qui viennent s’ajouter à des participations aux plus grands festivals de son pays et à diverses récompenses et endorsements au niveau international. Signé chez Blue Heart Records pour la sortie de son second album, « Good To Go », le jeune chanteur et guitariste inspiré par des modèles comme Jimi Hendrix et Stevie Ray Vaughan n’en oublie pas pour autant de rechercher des couleurs très personnelles pour nous proposer un blues au sens large du terme, un blues moderne et subtil parsemé de funk, de rhythm’n’blues et même de délicates pointes de hip hop. Accompagné de David Carr à la basse, Tim Anderson à la batterie et Tim Wild aux chœurs, rejoint par Chris Hanger à l’harmonica et Daryl Roberts aux claviers, Charlie Bedford laisse son inspiration courir sur la bande et nous délivre quelques belles tranches de blues habilement découpées, des titres comme « Money Junkie », « No Rain No Flowers », « Enemy », « Just A Little Longer » ou encore « Telephone », et même une reprise de Willie DeVille, « Steady Driver Man ». Précis au niveau du jeu, habile dans l’art de composer, séduisant grâce à une très belle musicalité et à d’excellentes bases blues qui lui ont été prodigués par le regretté John Jerman, ancien président de Melbourne Blues Appreciation Society, le jeune prodige trace une ligne directrice plus qu’encourageante pour la suite de son histoire musicale qui ne fera qu’évoluer dans le bon sens au fur et à mesure que sa voix prendre encore plus de grain et encore plus de relief. L’avenir du blues est là, c’est certain !