JACK TITLEY & THE BIZNESS
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Ecrit par Fred Delforge |
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jeudi, 04 juin 2020
Traditionnal oldtime
popmusic from the 20th century
(Musiques
Têtues – 2020)
Durée
63’39 – 13 Titres
https://www.titley.biz/musique/jack-titley-the-bizness/
VRP multicarte de la scène blues roots bretonne, Jack Titley
est non seulement chanteur et guitariste mais aussi adepte de la
mandoline et du banjo ou encore graphiste et plus
généralement homme à tout faire, que
ce soit dans la musique ou encore dans différentes formes
d’art. Accompagné de son groupe baptisé
The Bizness, il investissait début 2017 le Studio Streat Ar
Skol, au fin fond des Monts d’Arrée, en
n’en ressortait qu’une fois ses treize compositions
mises en boite. Si on peut dire que Danielle Titley au chant et
à la guitare, Nicola Hayes et Gabriel Faure aux violons,
Gurvan Leray aux harmonicas, Jonathan Caserta à la
contrebasse, Rowen Berrou à la batterie et Joseph Detailleur
à l’accordéon avaient largement rempli
leur part du contrat, c’est aussi sur la tête et
sur la personnalité de Jack Titley que reposait le poids de
cet ouvrage au nom à rallonge, « Traditionnal
Oldtime Popmusic From The 20th Century », recueil de
mélodies propices à emmener l’auditeur
faire un grand tour dans ce que l’Amérique compte
de plus séduisant en termes de musique, le blues, le folk,
le ragtime, l’Americana, la country, le jive et le zydeco. Du
Piedmont jusqu’au pays cajun en passant forcément
par Nashville, Memphis, le Delta et La Nouvelle Orleans, Jack Titley
& The Bizness vont nous charmer à grand renfort de
mandolines électriques, de violons et de percussions pour
mieux nous faire plonger sans aucune retenue dans des «
Material Soul », « Hell Is The Other »,
« Quick Love », « Moaning Waltz
», « Consensus Dur » et autres
« Boire Et Manger » qui prouvent à quel
point le groupe mais aussi et surtout son frontman peuvent se montrer
inspirés dès lors qu’il
s’agit de faire bouillonner la marmite et d’y faire
mijoter lentement une musique qui relève autant de la fusion
que de la magie noire. Vous mettez une grosse dose de
psychédélisme là-dessus et
même quelques petits accents empruntés au rock
progressif et vous obtenez un album aussi inattendu
qu’intéressant dont on tombe
immédiatement amoureux. A (re-)découvrir
d’urgence !
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