Ecrit par Fred Delforge |
|
|
dimanche, 31 mai 2020
Die, motherfucker ! Die
!!!
(Autoproduction
– 2020)
Durée
43’03 – 10 Titres
https://www.facebook.com/WeareApplejelly/
C’est à l’aube du troisième
millénaire qu’Apple Jelly a vu le jour et
c’est en s’appuyant sur des influences allant de
Kraftwerk à LCD Soundsystem que BEnn au chant et Victor
à la basse, deux frères qui venaient de monter
leur propre home studio, se lanceront non seulement dans des
créations musicales mais aussi dans des animations visuelles
puisque SLip viendra rapidement compléter
l’équipe pour s’occuper de tout ce qui
est graphique. Quelques enregistrements plus tard, le groupe lyonnais
proposera un premier album qui le conduira jusqu’au Printemps
de Bourges en 2003 pour mieux poursuivre avec des participations
à de grands événements comme les
Francos, Musilac ou encore les Nuits de Fourvière.
Confirmée par un deuxième album paru en 2008, la
bonne tenue d’Apple Jelly se traduira par une distribution
mais aussi des concerts à l’étranger,
que ce soit en Europe ou encore Asie. Le départ de Victor et
la fin de la collaboration avec le label MVS auraient pu sceller la fin
du groupe mais BEnn ne se résoudra pas à jeter
l’éponge et c’est un nouveau groupe qui
poursuivra l’aventure avec finalement
l’enregistrement d’un troisième album en
2013, un ouvrage qui sera interprété à
la scène mais qui ne trouvera la direction des bacs
qu’en 2020, dans la situation sanitaire que l’on
connait et qui n’est pas forcément propice
à la sortie d’un album. Lancée avec la
promotion du single éponyme le 22 mai, « Die,
Motherfucker! Die!!! » prendra officiellement son envol un
mois plus tard et déversera sur le public son lot de
sonorités partagées entre electro-pop,
R&B et disco-punk, des titres qui peuvent aussi bien
être interminables que très brefs et qui se
présentent comme de véritables bombes capables de
retourner les plus hésitants des dancefloors. On souhaite
donc bon vent aux « Control », «
Synchronized », « Dance With Me »,
« Take It Leave It », « Girls Of Paris
» et autres « The End Of Our Age » qui
n’ont pas perdu une once de leur pouvoir de
séduction en sept ans d’existence et qui
devraient, on l’espère, tenir le coup
jusqu’à la réouverture des lieux
dédiés aux soirées festives.
|