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MAX HARTOCK QUARTET pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
lundi, 25 mai 2020
 

West indies
(Promise Land – Socadisc – 2020)  
Durée 52’59 – 10 Titres

https://www.maxhartock.com/

Originaire de la Martinique, Max Hartock est aujourd’hui parisien et continue de cultiver sa passion pour la batterie, un instrument qu’il a découvert à l’adolescence, en autodidacte pour commencer, puis au sein de France Percussion Studio où il suivra les cours de Tony Saba pendant deux ans. Emporté vers la scène grâce à ses premiers groupes, l’artiste tâtera du metal fusion, du rock et du reggae avant de se laisser tenter par le jazz à la fin des années 90. Batteur pour diverses formations, Max Hartock en passera très naturellement par des courants jungle jazz ou electro jazz qui le conduiront à Solidays ou encore au Printemps de Bourges mais aussi vers de belles premières parties sur les plus beaux festivals de jazz de France. Après avoir partagé la scène avec Médéric Collignon, Ibrahim Maalouf, Sylvain Cathala, Manu Codjia ou encore Pascal Mulot, c’est en créant le Max Hartock Quartet avec des musiciens d’horizons différents que l’artiste continuera d’assouvir son intarissable soif d’improvisation et c’est en février dernier qu’il levait le voile sur un premier album personnel sur lequel il est accompagné de Virgile Lefebvre aux saxophones, Richard Turegano au piano et Bertrand Beruard à la contrebasse. Proposant un jazz moderne et novateur qui s’appuie avant toute chose sur les mélodies, « West Indies » qui doit son nom aux racines caribéennes de l’artiste va nous entrainer vers des mélodies gorgées de soleil, de feeling et de groove, des ingrédients qui ressortent très spontanément de compositions pleines de sensibilité comme « A tout va », « Allez danse », « En transe », « En mouvement » ou encore « Naissance ». On soulignera encore les subtilités résultant de l’utilisation alternée du sax ténor et du soprano et on s’accordera à féliciter Erwan Boulay qui a très ingénieusement réussi à capter et à restituer le toucher de peaux particulièrement luxueux d’un batteur à la classe impressionnante. Les clubs de la capitale et les festivals de jazz n’ont pas fini de se régaler avec un tel musicien !