THE CHAINSAW BLUES COWBOYS
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Ecrit par Fred Delforge |
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vendredi, 22 mai 2020
The magnificent seven
(InOuïe
Distribution – 2020)
Durée
33’07 – 8 Titres
http://tcbc.fr/
Présents massivement dans les salles, les cafés
concerts et les festivals depuis la naissance de The Chainsaw Blues
Cowboys en 2011, James Chainsaw et Erich Chainsaw Zann distillent une
musique écrite au très juste croisement entre le
blues et le rock’n’roll et s’aventurent
sur des chemins déjà
débroussaillés entre autres par les Left Lane
Cruiser, une sorte de grande fête musicale où
grilleraient sur le même barbecue des tranches de gros son
aux relents partagés entre Ennio Morricone et Rob Zombie
pour le plus grand bonheur des convives. Affreux, sales et puissants,
les riffs du duo nous en font voir de toutes les couleurs et associent
régulièrement des cachets pesants mais aussi
psychédéliques pour mieux mettre en valeur des
créations qui en arrivent à regarder vers le
tribal ou même vers le vaudou selon l’inspiration
du moment. D’une inspiration cinématographique qui
regarde forcément du côté de Sergio
Leone, The Chainsaw Blues Cowboys se sont fait connaître
grâce à deux albums, « The Good, The Bad
& The Chainsaw » et « For A Few Chainsaw
More », et c’est massivement soutenus par leurs
fans qu’ils dévoilaient début mai leur
troisième opus, « The Magnificent Seven
», une rondelle qui leur a pris une année
entière de travail et dans laquelle ils dévoilent
un son plus fouillé que jamais, avec moult ambiances et
arrangements pour enjoliver le tout. On suit ainsi les deux complices
dans un nouveau répertoire où guitares,
percussions et harmonies vocales trouvent un point de contact parfait
autour de titres toujours aussi hurlants de réalisme, les
« Once Upon A Time », « The Wild Bunch
Massacre », « Possessed By William News Carter
», « Charlie Altamont's Creepy Motel » ou
encore « Black Rock Punishment » et on salue
très sincèrement l’intelligence et les
multiples références des morceaux bien entendu,
mais aussi une interprétation précise qui ajoute
encore un peu au côté
théâtral d’une musique faussement simple
et dépouillée. Il y a du génie dans ce
troisième album des Grenoblois et on a hâte de
pouvoir les retrouver en live pour se prendre une grande rasade de leur
dirty fucking blues with gospel spirit. Avis aux amateurs !
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