Ecrit par Fred Delforge |
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jeudi, 21 mai 2020
En attendant
(Autoproduction
– 2020)
Durée
38’18 – 10 Titres
https://www.facebook.com/fahbprod/
Le premier a passé une grande partie de sa
carrière à accompagner des DJ comme Laurent Wolf
ou Diego Miranda un peu partout sur la planète, le second
est pianiste et arrangeur des émissions de Patrick
Sébastien depuis deux décennies et a
pratiqué plus que de raison les œuvres de Nougaro,
Bécaud, Salvador et tant d’autres encore, rien ne
les prédisposait, sur le papier du moins, à se
retrouver pour créer un duo dédié
à la chanson française, et pourtant …
Connu sur les dancefloors sous le pseudonyme de Mod Martin, Fabien
Mettay a ainsi créé Fahb en compagnie de Pascal
Miconnet à la suite d’une rencontre au Studio
Guillaume Tell, leur amour pour les chansonniers les
réunissant pour s’essayer à
l’enregistrement d’un premier titre, «
Paname », qui fera bientôt le buzz sur les
réseaux sociaux. Réunis une nouvelle fois au
hasard d’un remplacement pour le
théâtre, les deux artistes se retrouveront
finalement au festival d’Avignon en 2019 et,
acclamés par le public grâce à des
chansons qui font mouche, se décideront enfin à
mettre en boite une première volée de dix
compositions dont les influences viennent clairement du
côté de chez Brel, Ferré, Bashung ou
encore Higelin. Essentiellement décliné en
formule piano voix, parfois agrémenté avec
beaucoup d’ingéniosité par la
présence un quatuor, « En attendant » va
nous offrir des émotions propres aux deux hommes, de la
nostalgie de temps en temps, une pointe d’humour aussi,
beaucoup d’espoir, un trait de second degré et
énormément de mots justes qui vont nous emmener
à la découverte de belles pièces comme
peuvent l’être « Zürich
», « Ay Maria », « La vie
c’est beau comme un film d’Albert Dupontel
», « Entre ses bras », « Les
amoureux du petit soir » ou encore « Comme avant
» … Il y a de l’idée bien
sûr, et beaucoup de savoir-faire aussi, et puis cette
élégance qui emporte tout le monde dans la
même direction, preuve s’il en fallait que
l’on n’a pas fini d’entendre parler de
Fahb. « En attendant » !
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