VICTOR PUERTAS & MAX GENOUEL
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Ecrit par Fred Delforge |
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vendredi, 15 mai 2020
Recording sessions
(Autoproduction
– 2020)
Durée
47’03 – 12 Titres
https://www.facebook.com/victorsuitcase
https://www.facebook.com/max.genouel
Ils appartiennent l’un et l’autre à
cette famille des grands musiciens du blues et si le premier est
Espagnol et harmoniciste mais aussi pianiste tandis que le second est
Français et guitariste, cela ne les a en rien
empêché de se réunir le temps
d’un album et de quelques « Recording Sessions
» pour lesquelles ils ont invité Julien Dubois
à la basse et Hugo Deviers à la batterie.
Véritable pile électrique, Max Genouel
s’en donne à cœur joie dès
que le projet s’engage en direction du jump, du blues ou
encore du rock’n’roll, mais il sait tout autant
faire preuve de profondeur et de délicatesse quand
l’heure est à la soul ou aux blues lents,
d’autant qu’il est magistralement
épaulé par un Victor Puertas au sommet de son
art, magistral à l’orgue et aux claviers et bien
évidemment virtuose aux harmonicas, quand bien
même il délaisse quelque peu son instrument de
prédilection pour faire la part belle aux ivoires. Se
partageant au mieux le chant selon leurs tessitures et leurs
inspirations propres, Victor et Max se retrouvent ainsi à
nous proposer un habile mélange de compositions bien
ficelées et de fort belles reprises parmi lesquelles on
remarquera forcément les « You Can't Catch Me
» de Chuck Berry, « Here In The Dark » de
T-Bone Walker, « Mary Lou » de Sam Cooke et bien
évidemment « Members Only » de Bobby
Blue Bland. Mais c’est essentiellement avec les
pièces originales que Victor Puertas et Max Genouel
forceront le plus le respect, et en particulier avec de pures
merveilles comme l’instrumental « Hard Wood
» qui ouvre l’album sur un jump
endiablé, ou encore avec des pépites de toute
beauté bardées de superbes licks de guitare, de
nappes d’ivoires d’une rare intensité,
de grandes envolées d’harmonicas gouleyantes
à souhait et d’éclats de
génie vocaux comme sur « No One Like You
», « Devil's Night », « My Baby
Used To Love Me » ou encore « Next Door Neighbor
». Né au gré d’une rencontre
et d’un courant positif qui est passé entre deux
artistes, puis quatre, ce projet a donné naissance
à une réelle amitié mais aussi
à un très bel album et à une
série de concerts qui sera, on croise les doigts,
reprogrammée au plus tôt, en espérant
que tant de bonnes choses donnent l’idée
à tout le monde de pousser l’histoire un peu plus
loin dans le temps avec d’autres albums et encore plus de
concerts … Bravo Messieurs, vraiment !
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