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PAUL COWLEY pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
lundi, 11 mai 2020
 

Brandéha
(Autoproduction – 2020)  
Durée 28’46 – 7 Titres

https://www.paulcowleymusic.com/

Installé dans le Morbihan depuis plus de huit ans, Paul Cowley est un auteur compositeur et interprète originaire de Birmingham qui puise ses racines dans le country blues d’artistes comme Lightnin Hopkins, Mississippi John Hurt, Robert Johnson ou encore Big Bill Broonzy, des influences qui lui ont permis d’acquérir une jolie réputation au Royaume Uni mais aussi plus généralement en Europe. Bien connu au niveau régional, ce spécialiste du picking et du bottleneck a été invité à organiser un concert chez lui et c’est dans sa propre grange qu’un cinéaste local, Teddy S. Lubin, l’a remarqué et lui a offert l’opportunité de réaliser la bande son d’un film en rapport avec une ferme bio voisine, « Brandéha ». Acceptée immédiatement, la proposition a finalement donné lieu à ce recueil de sept pièces instrumentales parmi lesquelles cinq sont originales et composées spontanément, au fil de l’instant, avec pour seuls arrangements ceux apportés lors du mixage et du mastering. Ajoutez encore deux adaptations de titres déjà enregistrés précédemment par l’artiste et vous obtenez un très bel ouvrage instrumental qui laisse la part belle à l’imagination, un album que l’on arrive à dissocier du film pour lequel il a été imaginé pour le laisser nous emmener du côté des Hills, dans le Nord du Mississippi, et nous inviter à regarder les ombres qui planent au crépuscule autour d’une musique à la fois simple, gracieuse et intemporelle. Des guitares vintage jusqu’aux résonateurs et autres banjos, c’est un véritable jeu de piste que nous propose Paul Cowley, une musique voyageuse qui se pimente de quelques ajouts de cajon et qui nous rappelle toute la maestria d’un musicien au très large talent qui nous régale de ses « Mimosa », « Nellie May », « Dropped D in E » et autres « Diesel Boogie », le morceau de clôture rythmé par les toussotements réguliers d’un vieux moteur au ralenti. Chapeau l’artiste !