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CLEM SNIDE pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
vendredi, 08 mai 2020
 

Forever just beyond
(Ramseur Records – 2020)  
Durée 42’28 – 11 Titres

https://www.facebook.com/clemsnidemusic/

C’est sous le surnom de Clem Snide qu’Eef Barzelay revient aujourd’hui sur le devant des bacs pour tenter de mettre un terme à dix années qui auront eu pour lui des allures de douche écossaise avec certes quelques succès mais aussi et surtout quelques désastres personnels tels que la perte de son couple, de sa maison, de son groupe et plus généralement sa mise en faillite qui a anéanti toutes ses années d’efforts et de travail. C’était sans compter sur la détermination de cet artiste israélo-américain né à Tel Aviv et installé à Nashville qui a cru en la vie plus qu’en tout et qui a su rebondir pour proposer ce pur chef d’œuvre qu’est « Forever Just Beyond », un album produit par Scott Avett dans lequel Barzelay a mis tous ses espoirs, toutes ses croyances et plus encore pour forcer le destin et obliger les lendemains à être plus positifs. Ce songwriter à l’esprit vagabond y évoque avec beaucoup d’inspiration l’espoir et le désespoir, Dieu et l’au-delà, l’humain et le divin, autant de choses auxquelles on croira ou non selon ses propres inspirations mais qui forceront naturellement le respect tant les morceaux sont offerts avec générosité et avec talent, l’association guitare et voix se laissant naturellement rattraper par quelques orchestrations et par autant d’arrangements qui se révèlent très vite indispensables. Une pointe de folk très subtile dans un style qui ne se revendique de rien d’autre que de la musique, et c’est déjà important, c’est ce qui fait le charme de morceaux comme « Don't Bring No Ladder », « The Stuff Of Us », « Emily », « Ballad of Eef Barzelay » ou encore « Some Ghost », des chansons que l’on aurait bien vu dans le répertoire de Bob Dylan, de Neil Young, de Bon Iver ou encore de Paul Simon. Il a non seulement l’art mais aussi la manière, il ne reste plus qu’à espérer que le spectacle reprenne des couleurs rapidement et que Clem Snide, qui en a vu d’autres avant ça, puisse très vite retrouver les salles pour partager sa musique avec un public qui n’attend plus que lui !