Ecrit par Fred Delforge |
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mercredi, 22 avril 2020
Everything can change
(Les Disques BROS
– 2020)
Durée
39’08 – 11 Titres
http://www.adamkarchmusic.com
Artiste originaire de L’Acadie, un village du
Québec, Adam Karch a appris très jeune
à jouer de la guitare, commençant à
donner des spectacles dès son adolescence et se faisant
remarquer non seulement lors de ses propres prestations mais aussi en
accompagnant Jeff Healey sur une tournée en Allemagne alors
qu’il n’est âgé que de 18 ans.
Sa réputation ne cessant de grandir, le guitariste
doublé d’un excellent chanteur et doté
de talents de sonwgwriter enregistrera son premier album en 2002
grâce à au Musicien Watler Rossi qui le produira.
Partagé entre le blues et l’Americana, Adam Karch
continuera à enregistrer de manière plus ou moins
régulière et c’est en usant avec un
réel talent du fingerpicking qu’il parviendra
à se créer une véritable marque de
fabrique et un style qui lui est propre. Trois albums
supplémentaires publiés entre 2011 et 2016
emmèneront l’artiste dans tout le Canada mais
aussi aux Etats Unis et en Europe et c’est en compagnie de
Richard Deschênes à la basse et
Marc-André Drouin à la batterie qu’il
revient cette année avec un nouvel opus, «
Everything Can Change », dans lequel il se partage entre ses
propres compositions et quelques reprises et autres adaptation
plutôt bien senties. Outre des classiques
empruntés à JJ Cale (« After Midnight
»), Bob Dylan (« Don’t Think Twice,
It’s Alright ») et Robert Johnson («
Preachin’ Blues (Up Jumped The Devil) »), on
remarquera des titres comme « Fair Verona Blues »
et « Life » empruntés respectivement
à Alec McElcheran et à Olybird, et même
quelques collaborations avec Wade Olson ou encore Jade Stadnyk, autant
de morceaux qui permettent à l’artiste de nous
faire voyager des environs de Nashville jusque vers les Hills ou encore
vers les bayous de Louisiane avec des pièces dans lesquels
on retrouve des couleurs qui ne sont pas sans rappeler RL Burnside,
Tony Joe White et quelques autres encore. On soulignera enfin des
morceaux comme « It's Your Song » ou encore
« Porch Groove », décliné
dans deux versions alternatives baptisées respectivement de
« Sunday Morning » et de « Saturday
Evening », et on finira d’applaudir Adam Karch pour
cet album qui se montre véritablement à la
hauteur de toutes nos attentes.
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