Ecrit par Fred Delforge |
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samedi, 18 avril 2020
One way ride
(Autoproduction
– 2020)
Durée
20’14 – 6 Titres
https://www.facebook.com/fingerlickbxl
C’est de la rencontre en 2013 de Dave Dash et Benny Lust que
viendront se construire les premières bases de Finger Lick,
les deux musiciens venus d’horizons différents se
retrouvant autour de quelques verres et convenant que leur
idéal de groupe serait plutôt fait de rock
sauvage, mais sans que ce soit du metal. Le chanteur et guitariste et
le bassiste décideront dès lors de se revoir
à Bruxelles, dont ils sont originaires, et au bout de
quelques soirées de former le quartet et
d’enregistrer leurs premières compos.
Lancé par un premier single et par le clip qui
l’accompagne, Finger Luck sortira deux albums autoproduits et
se produira sur nombre de scènes régionales
jusqu’en 2018, jusqu’à ce que les deux
membres fondateurs décident de s’entourer
d’un second line up pour palier
l’indisponibilité de leurs compagnons de route
habituels. Deux musiciens de stature internationale, Shaun Von C
à la guitare lead et Jonas Sanders à la batterie,
rejoindront ainsi Finger Lick et prendront part à la
nouvelle histoire du combo en participant à
l’enregistrement de cet EP des plus prometteurs, «
One Way Ride », dans lequel rien ne manque, ni la puissance
rythmique, ni le feu nourri des riffs, ni l’intelligence
d’un chant irréprochable qui construit de superbes
mélodies auxquelles essayer de résister serait
une grave erreur. Véritable tsunami appelé
à tout emporter sur son passage, l’ouvrage se fait
un malin plaisir à multiplier les breaks et à
mettre en avant des prouesses vocales du plus bel effet, Dave Dash se
montrant autant à son aise dans les graves que dans les
aigus et passant sans la moindre difficulté des parties les
plus sensuelles aux râles les plus inhumains.
Tantôt lourdes et insoutenables, tantôt plus
légères mais toujours tranchantes, les ambiances
proposées par Finger Lick en appellent à tout
l’éventail du rock avec à
l’arrivée des courses une rondelle
carrément réussie sur laquelle aucun des morceaux
ne prend le dessus pour au contraire faire partie d’un bloc
solide et homogène où les « Cool As Ice
», « The Blur », « Payback Time
» et autres « Little Witch » ont tous une
véritable raison d’être. Si le passage
à l’acte est aussi impressionnant, les prochains
concerts vont être inoubliables !
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