Ecrit par Fred Delforge |
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jeudi, 16 avril 2020
Hara
(MRS Sound –
L’Autre Distribution – 2020)
Durée
45’21 – 11 Titres
https://www.facebook.com/datchamandala
Ils ont donné près de six centaines de concerts
depuis 2009 et se sont produits dans une douzaine de pays
d’Europe mais aussi à New York et à
Montréal, réussissant à se faire
remarquer par les Insus qui finiront par leur proposer trois de leurs
premières parties, dont celle du concert au Stade de France.
Considéré comme la relève du rock dans
l’hexagone par Louis Bertignac, Dätcha Mandala
n’est pas une formation très prolixe
côté studio puisque le groupe ne comptait
à ce jour qu’un seul véritable album
paru en 2017, « Rokh », un état de fait
qui est en train de changer puisque forts de quelques sept milliers
d’exemplaires écoulés, Nicolas Sauvey
au chant, à la basse, à la guitare et aux
harmonicas, Jérémy Saigne à la guitare
lead et JB Mallet à la batterie reviennent cette
année avec « Hara », une petite
merveille enregistrée une fois encore par Clive Martin au
Studio Black Box à Angers. Tiraillé entre rock,
blues et folk, Dätcha Mandala s’efforce de
réunir les trois ingrédients principaux sur des
morceaux pleins d’influences prestigieuses parfaitement
maitrisées et digérées avec un soin
tout particulier pour que le résultat soit le plus original
et le plus personnel possible. Enclin à se poser des
questions sur la santé de notre planète, le trio
lance la machine avec le très écologique
« Stick It Out » et poursuit la route avec des
titres qui nous emmèneront vers un rock brut de
décoffrage mais des compositions qui ne sont pas sans faire
penser à Queen pour ce qui est de « Morning Song
» ou encore à Led Zeppelin pour le très
indianisant « Moha ». Le reste de l’album
n’est pas moins réussi avec de très
belles pièces originales comme « Mother God
», « Missing Blues », « Sick
Machine » ou encore « On The Road » qui
associent la puissance, la délicatesse et la richesse des
mélodies. Un album à découvrir
impérativement dès sa sortie le 24 avril !
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