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GRANT DERMODY pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
samedi, 11 avril 2020
 

My Dony
(Autoproduction – 2020)  
Durée 51’11 – 13 Titres

https://www.grantdermody.com/

Il fait partie des grands chanteurs et harmonicistes de blues et outre ses propres albums, Grant Dermody s’est régulièrement fait remarquer en jouant sur les ouvrages d’artistes comme Eric Bibb et nombre d’autres encore. Pour son quatrième effort personnel, le bluesman a renouvelé sa confiance au producteur et multi-instrumentiste Dirk Powell, récipiendaire de plusieurs Grammy Awards et déjà complice de son précédent opus de 2015, « Sun Might Shine On Me ». Accompagnés de Jason Sypher à la basse, Jamie Dick à la batterie, Corey Ledet à l’accordéon et Kelli Jones aux chœurs et rejoints par des guests comme Rhiannon Giddens, Allison Russell et Amythyst Kiah, ces deux artistes très complémentaires vont se lancer dans l’enregistrement d’un album très éclectique qui démarre en beauté avec un tittle track de toute beauté et qui, au fur et à mesure que les titres défilent, va très vite se transformer en un ouvrage de blues électrique interprété à l’ancienne, avec des sonorités roots et un grain daté de la seconde moitié du siècle dernier. Avec un blues qui nous emmène directement du côté des bayous de Louisiane et avec en prime quelques beaux exemples de zydeco, « My Dony » ne manque jamais une occasion d’émerveiller l’auditeur grâce au jeu de guitare particulièrement soigné de Dirk Powell mais aussi et bien évidemment grâce au souffle précis et à la voix malicieuse de Grant Dermody, un artiste dont le talent mériterait une plus grande reconnaissance au niveau international. On se laissera donc très facilement prendre au jeu de belles perles sonores comme « One Step At A Time », un titre de Clifton Chenier, « Real Time Man », « Corner Strut » ou encore les deux traditionnels « Great Change » et « Morning Train » revus et corrigés à la manière de Grant Dermody. Un album qui sent bon les Po Boys et le jambalaya, des parfums qui font un bien fou quand le manque de Deep South commence à vous rendre mélancolique …