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LES VIEUX BRISCARDS DU BLUES pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
jeudi, 09 avril 2020
 

Sunlight boogie
(Autoproduction – 2020)  
Durée 35’37 – 10 Titres

https://cadijo.wixsite.com/monsite

Ils se connaissent depuis de nombreuses années et se croisent régulièrement sur les routes du blues, rien de bien surprenant dès lors que ces trois artistes qui ont accompagné de grands noms comme Big Moose Walker, Louisiana Red, Big Time Sarah, Tommy Mac Cracken ou encore Keith B Brown ne se soient pris de l’envie d’enregistrer un album commun avec pour fil rouge le Chicago Blues, une musique pour laquelle ils ont la même passion. C’est ainsi que Raoul Ficel, Hot Pepino et CadiJo se sont retrouvés sous la bannière des Vieux Briscards du Blues pour mettre en boite une sorte de rent house party, une grande fête du blues durant laquelle ils ont souhaité rendre hommage à leur manière à leurs modèles, les Muddy Waters, Otis Span, Big Maceo, Little Walter, Fred Below, Jimmy Rogers, Jimmy Reed et nombre d’autres encore. Soutenus par une rythmique irréprochable assurée par Lonj à la basse et Bastien Cabezon à la batterie, Hot Pepino au piano, Raoul Ficel à la guitare et CadiJo aux harmos unissent non seulement leurs trois voix mais aussi leurs talents respectifs pour nous emmener faire un grand tour vers la Windy City au travers de titres comme « Sunlight Boogie », « Blues Leave Me Alone », « Blues With A Feeling », « Honest I Do », « Temperature » ou encore « That Ain't It », autant de pièces d’une infinie richesse sur lesquelles ils se mettent de bon cœur au service de la musique, sans jamais essayer de tirer la couverture vers l’un ou vers l’autre pour au contraire tout mettre en commun et magnifier ces morceaux qui appartiennent à l’Histoire du blues avec un grand H. Voilà une musique et une attitude qui n’auraient certainement pas été pour déplaire au regretté Jacques Morgantini auquel les Vieux Briscards du Blues doivent leurs retrouvailles musicales et à qui ils dédient tout naturellement ce « Sunlight Boogie », un album qui, on l’espère, aura non seulement une suite mais aussi une transposition à la scène. Bravo Messieurs !