Ecrit par Fred Delforge |
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lundi, 06 avril 2020
L’écrin
(Carotte Production
– InOuïe Distribution – 2020)
Durée
35’14 – 11 Titres
http://www.maxence-melot.fr
Il a participé à l’aventure Barrio
Populo et a vécu avec le groupe de belles années
avant de s’émanciper il y a près de
deux ans et de voler de ses propres ailes en solo, donnant depuis une
cinquantaine de concerts sur fond de chanson française un
peu pop et un peu rock, un style qui lui colle parfaitement
à la peau. Stéphanois d’origine,
Maxence Melot affiche des influences qui vont de Brassens et de Ferrat
jusqu’à Johnny Cash et à Hank Williams
et ne se prive pas d’en user pour mieux nous proposer une
musique sur laquelle coller une étiquette est difficile, et
c’est loin de nous déplaire. La guitare bien
ajustée et le verbe élégant, Maxence
s’attache à créer un trait
d’union entre la chanson à textes de chez nous et
le country rock de Nashville et ça fonctionne
plutôt bien avec pas moins de onze titres qui secouent
allègrement le cocotier pour voir ce qui pourrait bien en
descendre. Plein d’histoires et d’anecdotes
personnelles, « L’écrin » que
nous présente l’artiste est
agrémenté de petites cases douillettes dans
lesquelles Maxence Melot va déposer quelques
œuvres majeures qui séduisent autant
l’oreille que le cœur et l’âme,
des chansons pleines de sensibilité mais aussi de force dans
lesquelles on découvrira des personnes, des lieux, des
souvenirs plus ou moins lointains et plus
généralement les moments marquants de la vie
d’un homme intègre, entier, qui mieux que
quiconque réussira à nous charmer et à
nous émouvoir avec des chansons aussi différentes
que « Prison », « La rue »,
« Carmine », « Devant
l’entrée », « Voler un
musicien », « Mon enfance » ou encore
« Mon cœur ». Loin de tous ces chanteurs
monotones qui finissent par nous ennuyer au bout de trois chansons,
Maxence Melot est un de ces troubadours qui savent attirer
l’attention du public, et surtout la garder en
éveil. On aime !
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