Ecrit par Fred Delforge |
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samedi, 04 avril 2020
Bernard Minet Metal Band
(Mediawan –
MCA/Universal – 2020)
Durée
50’21 – 18 Titres
https://www.facebook.com/bernardminetmetalband
Tous les anciens de la génération Club
Dorothée se souviennent forcément de Bernard
Minet qui signait à la fin des années 80 la
plupart des génériques de dessins
animés diffusés dans la fameuse
émission de celle qui aurait presque pu faire de
l’ombre à Cléopâtre tant son
nez était une source intarissable
d’émerveillement … Ce que
l’on sait moins, c’est qu’avant de
devenir un des héros de « Salut les
Musclés », Bernard Minet avait
été batteur pour Charles Aznavour, Sheila ou
encore Alain Chamfort et qu’avant ça encore, il
avait fait ses premières armes au sein du groupe de rock
Magpye ! Après un break nécessaire,
c’est en 2006 que Bernard Minet a eu
l’idée de revenir et de s’associer
à un groupe de hard rock pour revisiter ses
génériques intemporels à la sauce de
ses premières amours, celle d’un metal pour lequel
il a toujours éprouvé une grande passion. De
salles prestigieuses en festivals prisés, le batteur sera
accueilli avec une certaine tendresse par les post-ados qui
reconnaitront forcément ses standards tout en
appréciant la teneur bien rock des relectures et
c’est finalement avec le groupe Heart Attack
composé de Kevin Geyer et Chris Cesari aux guitares, William
Ribeiro à la basse et Christophe Icard à la
batterie que le chanteur et batteur entrera en studio pour mettre en
boite l’album éponyme du Bernard Minet Blues Band.
Hautement anecdotique avec ses riffs précis et bien sentis
et malgré ses voix beaucoup trop mises en avant, la rondelle
emmènera les plus nostalgiques des quadras du
côté des « Chevaliers du Zodiaque
», du « Retour de Goldorak », de
« Capitaine Flam », de « Denver le
Dernier Dinosaure » ou encore de « Dragon Ball et
Dragon Ball Z » mais aussi vers quelques œuvres
plus ou moins dispensables dans le genre de « La
fête au village » ou de « La Merguez
Partie » qui finissent définitivement de faire
pencher l’opus vers le côté obscur de la
chose. On aurait presque pu conclure par quelque chose du genre for
fans only, et pourtant, plus on y pense et plus on se dit que sur les
coups de 4 quatre du mat’ après une bonne
soirée bien arrosée, il y a sans doute
là de quoi relancer le pogo. Respect donc !
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