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GOOD BAD & YOUNG pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mercredi, 25 mars 2020
 

Atrium
(Autoproduction – 2020)  
Durée 53’20 – 11 Titres

https://www.goodbadandyoung.com/

Elle n’avait que sept ans quand elle a commencé à apprendre la guitare en compagnie d’un bluesman, un enseignement qui paiera forcément puisque Sadbh en conservera un jeu très particulier qui, aujourd’hui encore, ne trompe pas sur ses origines … Et puis à l’adolescence, c’est en compagnie de Cyril à la basse et Joé à la batterie qu’elle commencera à composer et à mettre en valeur une voix qu’elle travaillait déjà depuis quelques années pour finalement créer le groupe Good Bad & Young en 2016. Trois ans plus tard, le trio a joué dans quelques beaux festivals comme Le Roi Arthur ou La Flume Enchantée et ouvert pour des aînés comme La Ruda ou Les Ramoneurs de Menhirs et après un premier EP publié en 2018, c’est avec un premier album qu’il débarque pour mieux célébrer l’arrivée du printemps. A l’intérieur, les influences se bousculent, le blues bien entendu, mais aussi le rock et toutes les racines irlandaises qui collent tellement bien à cette dimension acoustique que Good Bad & Young a choisi de défricher à sa manière. Et puis il y a les valeurs humaines fortes, les droits de l’homme bien entendu, mais aussi et surtout ce rejet en bonne et due forme de l’establishment, ce petit côté flower power et marchand de protest song à la manière de Joan Baez ou encore de Bob Dylan, mais en plus rock, un peu à la manière des Clash ou encore de Rage Against The Machine … La poésie élégante et engagée, le ton direct et déterminé, la guitare assurée, Sadbh et consorts nous envoient avec un talent de tous les instants une volée de onze originaux sur lesquels on remarquera quelques guests comme Pierre Quillivic aux guitares, Brieuc Stiévenard à la trompette et au bugle, Brid Ni Chonghaile au chant et Colin Goalen Duvivier au gong, des titres comme « Same Hands », « Born Bored », « Here & Counting », « Keep Running » ou encore « Spleen » qui abordent des sujets forts, souvent graves, mais avec toujours cette pointe d’espoir qui colle parfaitement à ces trois jeunes gens. On n’y résiste pas bien longtemps !