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GWYN ASHTON pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
lundi, 23 mars 2020
 

Migrations
(Fab Tone Records – 2020) 
Durée 43’53 – 11 Titres

https://www.gwynashton.com/

Fort de trois décennies passées sur les routes d’Australie et d’Europe et d’enregistrements partagés avec des musiciens issus de Deep Purple ou encore des groupes de Robert Plant et de Rory Gallagher, Gwyn Ashton est un guitariste au sens large du terme, un de ces musiciens complets que l’on a pu croiser en solo bien entendu, mais aussi lors de ses tournées avec Buddy Guy, Mick Taylor et autres Peter Green. Chanteur plein de nuances, l’Australien revient vers les bacs cette année pour un nouvel album exceptionnel enregistré en compagnie de son vieil ami depuis trente-cinq ans, le guitariste et multi-instrumentiste Chris Finnen qui a partagé lui aussi la scène avec Buddy Guy mais aussi avec Bo Diddley, Roy Buchanan et Keb Mo et qui a même joué pour le Dalaï Lama. Réunis pour la toute première fois sur album, Ashton et Finnen sont accompagnés par le contrebassiste Peter Beulke et nous dévoilent onze pièces originales, des titres écrits par l’un et l’autre, et pour nombre de ceux signés par Gwyn Ashton, sur les routes de Pologne, de République Tchèque ou encore du Royaume Uni. Enregistrée dans le Sud de l’Australie dans des conditions live, en seulement une ou deux prises, la galette a de quoi séduire par sa spontanéité et sa qualité, et ce n’est rien de le dire. Dévoilant des trésors de slide qui nous conduisent du Delta jusqu’à Chicago en passant par l’Afrique mais aussi par l’Inde, les trois complices vont nous faire profiter de tout leur talent mais aussi de leurs multiples influences au travers de titres qui regorgent de bonnes choses, de véritables trésors de blues au sens universel du terme, des perles rares comme « I Can Feel That Mojo Working On Me », « Moravian Rhapsody », « Lonesome Road », « Keep Your Oven Warm » et autres « Zing It Up And Down » dans lesquelles les dialogues entre les guitares prennent une importance primordiale et où le chant se pose naturellement, comme pour mieux compléter une note, un silence, une glissade parfaitement maitrisée … Subtilité du jeu, finesse des arrangements et largeur de vue de la part de deux compositeurs qui ne manquent ni de complicité, ni de lucidité, ces « Migrations » n’ont pas fini de nous réjouir, et même un peu plus si d’aventure nous avions la chance de croiser une nouvelle fois Gwyn Ashton sur les routes de l’hexagone !