Ecrit par Fred Delforge |
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lundi, 24 février 2020
Stand up!
(Ruf Records –
2020)
Durée
43’58 – 12 Titres
http://www.whitneyshay.com
Arrivée sur la scène
rhythm’n’blues en 2012 avec un premier album qui a
fait sensation, « Soul Tonic », Whitney Shay a
confirmé six ans plus tard avec « A Woman Rules
The World » et a remporté à quatre
reprises les San Diego Music Awards, se voyant même
nominée aux Blues Music Awards l’an dernier et
considérée comme la future icone du blues part la
plupart des professionnels. Avec plus d’un millier de
concerts derrière elle, la chanteuse a finalement
signé avec le label Ruf Records pour son
troisième album, un ouvrage sur lequel on remarque Laura
Chavez aux guitares, Red Young aux claviers, Chris Maresh à
la basse et enfin Brannen Temple et Tommy Taylor à la
batterie mais aussi les Texas Horns, Kaz Kazanoff au sax
ténor, John Mills au sax baryton et à la
flûte et Al Gomez à la trompette. Quelques
invités comme Marcia Ball au piano, Guy Forsyth au
résonateur et Derek O’Brien à la slide
et voilà la diva aux cheveux rouges partie bille en
tête dans un ouvrage qui pétille plus que de
raison, un album champagne qui entraine l’auditeur vers les
dancefloors et qui l’invite à rire, à
danser, à boire et à faire la fête.
Véritable bain bouillonnant débordant
d’énergie, « Stand Up! » est
un concentré de feeling et de fun qui n’en finit
plus de vous faire sauter de votre chaise pour vous inviter
à vous déhancher sur des morceaux comme
« Someone You Never Got To Know », « P.S.
It’s Not About You », « You
Won’t Put Out This Flame » et autres « I
Never Meant To Love Him » que l’artiste emprunte
à Etta James mais aussi sur l’impressionnant
« Far Apart (Still Close) » en duo avec Guy
Forsyth. Enregistré au Wire Recording Studio à
Austin, produit et arrangé par Kaz Kazanoff, «
Stand Up! » nous offre le meilleur de Whitney Shay, une
artiste à l’aube d’une immense
carrière que l’on retrouvera très
rapidement sur la route aux côtés de Jeremiah
Johnson et Ryan Perry puisqu’elle participera à la
Blues Caravan 2020 ! La France n’a pas fini de
l’apprécier …
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