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RICHARD RAY FARRELL pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
jeudi, 13 février 2020
 

Three pints of gin
(Blue Beet Records – 2019)  
Durée 55’06 – 16 Titres

http://www.richardrayfarrell.com/

Né à Niagara Falls, dans l’Etat de New York, Richard Ray Farrell a quitté sa ville natale dès la fin de ses études secondaires pour partir faire le tour de l’Europe avec pour seul compagnon de route son sac à dos … Arrivé à Paris alors qu’il n’avait pas encore vingt ans, ce jeune homme passionné par la musique de Robert Johnson et de Muddy Waters se retrouvera très vite dans le métro avec une guitare avant de gravir une à une les marches d’une histoire qui le fera passer de la rue aux clubs puis finalement aux salles de spectacles et aux festivals. De la première partie de Joe Cocker jusqu’aux tournées en compagnie de Lazy Lester, Big Jack Johnson, Louisiana Red et RL Burnside et même à une collaboration avec Jimmy Carl Black, le batteur des Mothers of Invention, Farrell deviendra un bluesman qui, non content de maitriser parfaitement l'art de chanter et de jouer du blues, le vit au quotidien depuis des années ! A la tête d’une discographie personnelle remplie d’une douzaine d’ouvrages, Richard Ray Farrell revient vers son public avec un nouvel album dans lequel les compositions sont légion mais où l’on trouve aussi à l’occasion quelques reprises recherchées de traditionnels, de titres de Lonnie Johnson ou encore de Fulton Allen. Enregistré à Malaga dans des conditions live et sans aucun overdub, « Three Pints Of Gin » nous présente un artiste au meilleur de sa forme, un musicien brillant et inspiré qui non seulement chante et joue de la guitare mais qui se fend également de toutes les parties d’harmonica qu’il interprète à l’aide d’un rack. En l’espace de seize titres, le bluesman nous fait faire le grand tour des racines américaines du genre avec de belles démonstrations de blues folk bien entendu, avec des escapades du côté du Delta mais aussi du Piedmont mais aussi avec du ragtime, et des accords jusqu’au picking, c’est un véritable feu d’artifice musical qui s’ouvre à nous avec des morceaux comme « Juke Joint Swing », « Triflin’ Preacher Blues », « Gotta Have Love », « He’s In The Jailhouse Now » ou encore « I’ll Be Comin’ Home » qui sont interprétés non seulement avec le cœur, mais aussi et surtout avec l’âme. Et si l’artiste se plait à répéter à qui veut bien l’entendre que "le blues ne mourra jamais parce que ce ne est pas une mode mais un mode de vie", il joint toujours l’acte à la parole et s’efforce de vivre le blues pleinement, pas seulement comme un musicien mais aussi et surtout comme un homme !