Ecrit par Hervé Boucher |
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dimanche, 09 février 2020
MIKA
L'ACCLAMEUR –
NIORT (79)
Le 25 janvier 2020
https://www.facebook.com/iamcharl0tte/
https://www.mikasounds.com/
« Où sont les hommes ? » n’est
pas un tube du chanteur Mika, mais c’est bien
réel, son public est à 75% féminin.
C’est avec des protections auditives professionnelles (il
faut bien ça) que l’amateur de metal que je suis
vient à ce genre de concert. « Ça va
crier aigüe ! » et je n’ai pas
l’habitude.
L’Acclameur de Niort en ce 25 janvier 2020 est sold-out
depuis belle lurette et je me retrouve donc à faire la queue
dès 17 heures pour contenter mes deux fillettes et leur
mère. Euh … je l’avoue,
j’aime bien le personnage de Mika et apprécie
également certaines mélodies de ses titres.
Après deux heures d’attente, nous sommes presque
aux barrières de la scène
(c’était prévu). Celle-ci propose
également un avancement jusqu’au centre de la
salle. L’artiste va venir affronter son public en son
cœur ; ça veut dire quelque chose.
Passons sur la chanceuse première partie. Charlotte, jeune
Anglaise sans grande originalité maitrisant tout de
même sa voix. Il fait chaud dans la salle, le public
enlève épaisseur sur épaisseur.
« Ouh là, j’ai un concert en famille
à faire moi, concentre-toi sur l’artiste
» me dis-je. Avec Mika, ce n’est pas
très compliqué tant le longiligne performeur se
dépense d’entrée. Les tubes
s’enchainent les uns après les autres. «
Ice Cream », « Big Girl (You Are Beautiful)
», qui le voit lui et son bassiste venir au milieu de la
foule pour communiquer sa bonne humeur, « Underwater
» qu’il fait reprendre à son public avec
divers volumes sonores.
Il y a un piano rose monté sur une plateforme à
l’intérieur de l’avancement de la
scène et le chanteur s’en approche très
souvent. C’est presque de l’intimité
qu’il partage avec l’audience. Il parle, il rit, se
confie parfois et chante même a capella sans micro juste
avant le rappel. Un moment d’une grande
sincérité avec un public pendu à ses
lèvres. 1 heure 45 de concert avec seulement
quatre musiciens derrière lui, Mika mérite sa
place au niveau international. C’est calibré,
maitrisé finement et ça se lit sur son visage
qu’il prend un pied monstre à jouer sa musique.
Mika a pioché dans toutes ses influences pour
créer un style musical populaire reconnaissable parmi tant
d’autres ; c’est rare de nos jours. Prêt
à recommencer si ça se présente ! Si
si …
Hervé Boucher
– février 2020
Photos ©
Philippe Archambeau
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