Ecrit par Fred Delforge |
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samedi, 08 février 2020
Mon
étrangère
(Hé Ouais Mec
– Modulor – 2020)
Durée
33’47 – 10 Titres
http://www.valentinvander.com
Il a grandi dans une famille de musiciens et a acquis à
leurs côtés les bons réflexes, ceux qui
permettent de devenir un brillant songwriter doublé
d’un interprète de talent, autant de
caractéristiques que l’on remarque au premier coup
d’œil chez Valentin Vander qui avait
déjà fait un bel effet auprès de la
profession lors de la sortie de son premier album en 2015, «
L’audace ou la timidité ».
Resté bien au chaud dans sa zone de confort où la
chanson pop lui ouvre les bras en grand, l’artiste revient
cette année avec « Mon
étrangère », un ouvrage dans lequel il
a toutefois cherché à faire évoluer
son style et son terrain de jeu. Fidèle à son
groove et à sa démarche que l’on taxe
habituellement de chanson swing, Valentin Vander va cette fois laisser
entrer une grand part de mélodie dans des compositions qui
du même coup vont évoluer vers d’autres
sphères, plus vastes, plus ouvertes … Les
émotions se font changeantes, plus étendues, et
si l’on marche de temps à autres de
manière plus ou moins évidente dans les pas de
Michel Berger , ce n’est pas uniquement le fait des motifs de
piano qui habillent régulièrement des morceaux
comme « Les vieux qui s’aiment encore ».
Graves ou plus légers, mélancoliques ou empreints
de seconds degrés, des titres comme « La femme de
ma vie », « Il se peut », «
L’écho du bonheur » ou encore
« Verlaine » n’en finissent plus
d’installer des nuances chaleureuses dans un paysage musical
qui en devient encore plus attirant et encore plus convivial
grâce à « Mon
étrangère », un ouvrage qui nous
réservera encore un superbe duo avec Léopoldine
HH sur « L’hirondelle » pour mieux finir
d’imposer Valentin Vander comme un des futurs grande de la
chanson avec un grand C. Dans les bacs à partir du 14
février, sur les planches du Café de la Danse le
28 du même mois, il faudra s’y faire,
l’année 2020 sera Vander ou ne sera pas !
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