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Ecrit par Fred Delforge  
vendredi, 07 février 2020
 

42
(M&O Music – 2020)  
Durée 36’53 – 9 Titres

http://www.v-official.com   
          
Formé en 2005 autour de Gaby au chant et à la basse, Victor à la batterie et Simon à la guitare, Vagina a suivi son bonhomme de chemin sur la scène française en proposant pas moins de deux albums avant de réduire le nom du groupe à sa plus simple expression et de devenir V, un trio qui reste solidement ancré dans une veine rock mélodique et qui proposait à l’automne dernier son troisième opus, « 42 », preuve s’il en fallait qu’il n’y a pas lieu de faire compliqué quand la simplicité est à portée de main. Si le fait d’avoir été backliner sur une tournée de Placebo a poussé Gaby à créer son propre groupe, on peut se dire que l’artiste a également énormément appris aux côtés d’un groupe dont le professionnalisme ne fait aucun doute et que cela se ressent forcément dans la maturité et dans l’aboutissement des compositions qui ne manquent jamais de rien, ni du feu des guitares, ni des rythmiques solidement construites, ni des lignes de chant bien pensées, ni même des arrangements pleins de subtilité. On aurait presque pu s’arrêter là et attendre que la rondelle tourne tranquillement dans la platine, en notant quand même quelques beaux relents progressifs qui se dégagent de manière assez récurrente, mais quelques phénomènes viennent frapper l’esprit de manière assez sournoise et il faut bien se résoudre à être surpris par un riff plus vif, déstabilisé par un chant plus posé, ou même emballé par des boucles qui ne manquent pas de nous rappeler que V est une formation ambitieuse qui a fait appel à Laurent Thibault, collaborateur de Bowie, d’Iggy Pop ou encore de Magma, pour la production de « 42 ». Alors on se laissera aller à chercher ses marques au fur et à mesure qui défilent les « Trieste », « Vitriol », « Le foublié » ou encore « Lovicide placide » avant de se retrouver scotché en découvrant une cover bien balancée de « Welcome To The Machine », véritable hommage de V au Floyd qui ne pourra pas passer inaperçue auprès des fans des uns et des autres, d’autant plus que le titre est décliné en clip. Au bout de la route, on saluera un album de très belle facture qui, même s’il n’est pas aussi pachydermique que le laisse entendre l’artwork, offre des arguments de poids à un trio qui gagne à être connu !