|
Ecrit par Fred Delforge |
|
|
|
jeudi, 06 février 2020
Le petit paradis
(PH Production 31
– 2020)
Durée
34’01 – 11 Titres
https://www.facebook.com/JPMaeso/
Il bénéficie d’une réelle
popularité dans toute l’Occitanie et
même ailleurs puisque ses trois milliers de prestations
musicales l’ont conduit à rencontrer du beau monde
et à devenir ami avec des artistes comme Francis Cabrel ou
encore Manu Katché … A la tête des
« Mercredis de l’Impro » durant une
décennie, Jean Paul Maéso a gagné son
bâton de maréchal sur la scène
toulousaine et après un album paru il y a un an, «
De l’enfer au paradis », il nous confirme que son
choix personnel sera définitivement celui du «
Petit paradis », un endroit qu’il assimile
à la Côte Vermeille, de
préférence l’été,
et auquel il va rendre hommage à sa manière, en
chanson bien entendu. Et tant qu’à faire, autant
en profiter pour proposer un album tout entier, ouvrage dans lequel
Maéso tiendra tous les instruments et où il
s’attachera à mettre toutes les influences qui ont
fait de lui cet artiste aux couleurs latin rock. De JJ Cale
à Jao Gilberto à qui il rendra respectivement
hommage au travers de « JJ Cale » et « La
tristesse n’a pas de fin », l’artiste
revisite toutes les sensibilités qui l’ont fait
vibrer et nous propose un recueil de chansons
légères, sans prétention, des chansons
qui se posent toutes seules sur la platine et qui ne demandent rien
d’autres que d’être
écoutées, et si possible
appréciées. Touchant, sincère, droit
dans ses bottes et lucide dans sa démarche, Maéso
nous la joue tantôt latin lover, tantôt french
crooner, et s’en sort finalement bien avec un ouvrage qui
donne la banane avec des compos comme « Noche
Española », « Point de vue »,
« Domanova » ou encore « Mon rayon de
soleil ». Sans chercher à atteindre les sommets
des charts ou même à révolutionner la
scène musicale française, Maéso se
fait visiblement plaisir et il n’hésite pas
à le montrer jusque sur l’artwork de ce
« Petit paradis » où il pose, rayonnant
de bonheur. Ses nombreux fans et amis apprécieront,
c’est certain !
|
