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SID WHELAN pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
vendredi, 31 janvier 2020
 

Waitin’ for payday
(Frank Roszak Promotions – 2019)  
Durée 33’14 – 8 Titres

http://thesidwhelanband.com/   

Ce New Yorkais est sans doute un des artistes les plus surprenants de la scène dédiée aux musiques noires américaines car il est capable de se poser partout, et plus particulièrement là où on ne l’attend pas, une particularité qui ne serait pas tout à fait aussi craquante si Sid Whelan n’avait pas été à bonne école en étudiant le songwriting avec Steve Earle et Chely Wright, tous deux auréolés par des Grammy Awards, et s’il n’avait pas peaufiné son jeu de guitare en compagnie de Woody Mann et Howard Morgen. Remarqué au siècle dernier pour sa participation à des groupes comme Lidaju Sister et Afroblue, Whelan a disparu des écrans radars pendant quelques années et c’est en 2013 qu’il est véritablement réapparu avec son propre groupe et avec un premier album qui lui remettra véritablement le pied à l’étrier. Sept ans plus tard, c’est un troisième effort très original qu’il nous propose avec « Waitin’ For Payday », un ouvrage pour lequel il partage le chant avec Darryl Tookes, Christian Tookes et Ariel Guidry et où il est rejoint non seulement par Trevor Bridgewater à la basse, Robert Weiss et Richard Huntley à la batterie et Matthew Whittaker à la basse mais aussi à l’occasion par une section de cuivres et par des percussions tribales du plus bel effet. Du jazz au blues mais aussi de la soul au rock en passant par l’Americana, Sid Whelan a décidé de nous offrir des sonorités qui changent et des mélodies qui séduisent et c’est en passant des accents africains aux intonations plus typiquement américaines qu’il va nous proposer d’attendre la paie avec lui, se fendant de quelques titres jazzy en diable mais aussi de slow blues, de roots néoorléanais, de pop bluesy ou même de transes africaines teintées de vaudou pour mieux nous aider à patienter jusqu’au jour J. On se laisse forcément convaincre par « Nina Simone » et par « Love Me Right » et on chemine tranquillement vers des choses épatantes comme « Legba Ain’t No Devil », un titre que -M- aurait pu imaginer pour son album « Lamomali », vers l’excellent « The Promise » où le balafon dialogue avec les cuivres et les guitares ou bien entendu vers un tittle track qui nous fait arpenter Frenchmen Street de long en large un jour de Mardi Gras. C’est tellement frais et inattendu que l’on en aurait bien pris un peu plus !