Ecrit par Fred Delforge |
|
|
lundi, 27 janvier 2020
Honey Birds
(Freak House –
InOuïe Distribution – 2020)
Durée
31’18 – 8 Titres
https://www.facebook.com/martonejoe/
Auteur et compositeur italo-américain, Joseph Martone a
passé son enfance entre ses deux pays et ses deux cultures
et en a retiré quelque chose de fort qui le conduit
à mélanger diverses influences pour en arriver
à un genre nouveau dans lequel se rejoignent le folk, le
blues, la pop et bien entendu l’Americana.
Présenté comme le croisement de Nick Cave et de
Calexico sous influence Sergio Leone, celui qui complète son
travail de songwriter par celui de viticulteur débarquera
pour le printemps 2020 avec un premier album, « Honey Birds
», enregistré entre Naples et Montréal
avec différents musiciens locaux mais aussi avec la
brillante multi-instrumentiste Marianna d’Ama, et surtout
sous la houlette du producteur canadien Taylor Kirk. Proposant des
chansons pleines de sincérité servies dans une
ambiance très sombre, ce premier effort de Joseph Martone va
aborder des sujets qui lui sont chers comme l’amour, la
souffrance, la famille, l’amitié mais aussi le
temps qui passe et même l’oubli, avec à
la carte quelques belles preuves de bravoure et des morceaux que
l’on verrait bien illustrer quelques bandes originales
d’auteurs un peu troubles, voire carrément
perturbés … Quasiment autobiographiques, des
compositions comme « Working On Me », «
The Deal », « Same Old Same Old »,
« Oh Godness Me » ou encore « Firefly
» ramènent l’artiste vers les souvenirs
un peu pénibles de son adolescence passée entre
l’Italie et les Etats Unis et nous dévoilent du
même coup au travers de quelques tableaux et portraits
l’univers d’un artiste torturé que
l’on pourra apprécier dans la platine bien
entendu, mais aussi et surtout à la scène
puisqu’il sera à Paris à La Dame de
Canton le 25 mars mais aussi deux soirs de suite à Beauvais
les 27 et 28 mars dans le cadre du Blues Autour Du Zinc. A ne surtout
pas manquer !
|