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MUSE + CAVE IN pdf print E-mail
Ecrit par Stephane Burgatt  
samedi, 01 novembre 2003
 

http://www.cavein.net
http://www.muse.mu
http://www.musclemuse.com
http://forum.quick-web.com/forum.php?login=autolycus
(intégralité des photos)

_C'est un dôme des grands soirs qui s'ouvre à nous, un dôme dans sa grande configuration et archi plein qui plus est ; effet sardine garanti ! Quand un groupe de cette ampleur, avec tout l'engouement qu'il suscite, déboule dans la ville, il est prévisible d'en arriver là. La première partie est fièrement assurée par Cave In, sympathique quatuor du Massachusetts. Assurer l'ouverture de Muse n'est pas chose facile, surtout quand votre son est sous réglé par rapport aux têtes d'affiche mais nos quatre bonhommes, avec leur énergie scénique ont réussi à attirer l'attention d'une foule déjà en transe.

_Le groupe star de ce soir ne se fait guère attendre et déboule assez rapidement, accompagné d'une magistrale intro. Les trois premiers titres seront réservés aux photographes avant que n'entrent en scène des cameramen dont les images seront retransmises sur l'écran de fond. Ces trois titres, " apocalypse please ", " hysteria " et " new born ", serviront également de régulation sonore. C'est donc avec une certaine sérénité que sont joués les suivants : " sing for absolution ", "thoughts of a dying atheist ", " uno " et " citizen Grased ". Les fans exultent et les maigrichons de la sécurité ont fort à faire. Chose étonnante : les fans de Muse sont vraiment très généreux sur les slams ; plus qu'on ne les aurait imaginé. Les enchaînements sont sans fioritures, s'entraînant un en seul et même concept. " Space dementia ", " endlessly " et " feeling good " en sont le parfait exemple. Le cocktail de la playlist est savamment ajusté. Se font suite des pavés tels " herflies and hurricane ", " micro cuts ", " forced in ", " sunburn " et " bliss ", le tout dans une planante frénésie. Le premier adieu se fera après les puissantes " time is running out " et " plug in baby " ; titres pendant lesquels la liesse atteindra son apogée.

_Le temps aux muscles de se reposer et à la mayonnaise de remonter et les nos trois larrons en remettent une couche en partant du lancinant " blackout ". D'énormes ballons sont jetés du plafond et y feront suite leurs petits frères tout noirs pour le final sur " Stockholm Syndrome ". Le public est lessivé, mais heureux. Même les gens venus à la découverte du groupe ressortent convaincus par ce qu'ils viennent de vivre. Le seul petit reproche que j'apporte est la difficulté de communication du vocaliste avec son public. Certes, son petit côté génie touche à tout un brin autiste fait des ravages mais la chaleur n'y est pas. Cependant, il a exposé des qualités vocales percutantes, à fleur de peau. Quand l'écorché cohabite avec le talent, ça donne un grand moment live tel celui que nous venons de vivre.

_P.s : si tu as remarqué ces petits micros braqués sur le public à chaque coin de la scène, tu es donc au courant que tu as été enregistré ce soir là ; j'espère que tu t'es bien donné, tu pourrais peut être un jour te reconnaître sur un live. Aucune mention n'a été faite par le groupe durant leur show, peut être préféraient ils garder le côté authentique et innocent de leur audience. Sur ce, je te laisse rêver tranquille petit fan.

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Stéphane BURGATT pour zicazic.com - 11 novembre 2003