samedi, 01 novembre 2003
http://www.cavein.net
http://www.muse.mu
http://www.musclemuse.com
http://forum.quick-web.com/forum.php?login=autolycus
(intégralité des
photos)
_C'est
un dôme des grands soirs qui s'ouvre à nous, un dôme
dans sa grande configuration et archi plein qui plus est ; effet
sardine garanti ! Quand un groupe de cette ampleur, avec tout
l'engouement qu'il suscite, déboule dans la ville, il est
prévisible d'en arriver là. La première partie
est fièrement assurée par Cave In, sympathique quatuor
du Massachusetts. Assurer l'ouverture de Muse n'est pas chose
facile, surtout quand votre son est sous réglé par
rapport aux têtes d'affiche mais nos quatre bonhommes, avec
leur énergie scénique ont réussi à
attirer l'attention d'une foule déjà en transe.
_Le groupe star de ce soir ne se fait guère
attendre et déboule assez rapidement, accompagné
d'une magistrale intro. Les trois premiers titres seront réservés
aux photographes avant que n'entrent en scène des cameramen
dont les images seront retransmises sur l'écran de fond.
Ces trois titres, " apocalypse please ", " hysteria
" et " new born ", serviront également de
régulation sonore. C'est donc avec une certaine sérénité
que sont joués les suivants : " sing for absolution
", "thoughts of a dying atheist ", " uno "
et " citizen Grased ". Les fans exultent et les maigrichons
de la sécurité ont fort à faire. Chose étonnante
: les fans de Muse sont vraiment très généreux
sur les slams ; plus qu'on ne les aurait imaginé. Les enchaînements
sont sans fioritures, s'entraînant un en seul et même
concept. " Space dementia ", " endlessly "
et " feeling good " en sont le parfait exemple. Le cocktail
de la playlist est savamment ajusté. Se font suite des
pavés tels " herflies and hurricane ", "
micro cuts ", " forced in ", " sunburn "
et " bliss ", le tout dans une planante frénésie.
Le premier adieu se fera après les puissantes " time
is running out " et " plug in baby " ; titres pendant
lesquels la liesse atteindra son apogée.
_Le temps aux muscles de se reposer et à
la mayonnaise de remonter et les nos trois larrons en remettent
une couche en partant du lancinant " blackout ". D'énormes
ballons sont jetés du plafond et y feront suite leurs petits
frères tout noirs pour le final sur " Stockholm Syndrome
". Le public est lessivé, mais heureux. Même
les gens venus à la découverte du groupe ressortent
convaincus par ce qu'ils viennent de vivre. Le seul petit reproche
que j'apporte est la difficulté de communication du vocaliste
avec son public. Certes, son petit côté génie
touche à tout un brin autiste fait des ravages mais la
chaleur n'y est pas. Cependant, il a exposé des qualités
vocales percutantes, à fleur de peau. Quand l'écorché
cohabite avec le talent, ça donne un grand moment live
tel celui que nous venons de vivre.
_P.s : si tu as remarqué ces petits
micros braqués sur le public à chaque coin de la
scène, tu es donc au courant que tu as été
enregistré ce soir là ; j'espère que tu t'es
bien donné, tu pourrais peut être un jour te reconnaître
sur un live. Aucune mention n'a été faite par le
groupe durant leur show, peut être préféraient
ils garder le côté authentique et innocent de leur
audience. Sur ce, je te laisse rêver tranquille petit fan.
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Stéphane
BURGATT pour zicazic.com - 11 novembre 2003
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