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TINSLEY ELLIS pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
vendredi, 10 janvier 2020
 

Ice cream in hell    
(Alligator Records – 2019)  
Durée 50’07 – 11 Titres

http://www.tinsleyellis.com/
 
Considéré comme un des artistes majeurs de la scène blues américaine, Tinsley Ellis est un chanteur et guitariste d’Atlanta qui, au cours de ses quatre décennies de carrière, aura eu l’opportunité de partager les planches avec de grands noms comme Warren Haynes, Allman Brothers Band, Stevie Ray Vaughan, Otis Rush, Willie Dixon, Koko Taylor, Albert Collins ou encore Buddy Guy. Influencé par le British blues des Yardbirds, Animals et autres Cream ou Rolling Stones, Tinsley Ellis a toujours cherché sa propre voie dans un registre très teinté de blues rock et après pas moins de dix-sept albums personnels toujours bien accueillis par ses fans mais aussi par les médias, il revient en compagnie de Kevin McKendrie aux ivoires, Steve Mackey à la basse, Lynn Williams à la batterie, Jim Hoke au sax et Quentin Ware à la trompette pour un nouvel effort toujours aussi inspiré par les guitares et les guitaristes. Usant de ses nombreux instruments, Ellis vient nous proposer des créations dans lesquelles il rend hommage à sa manière à des idoles qui ont pour nom Buddy Guy, Jeff Beck ou encore Eric Clapton mais ne se prive pas non plus de marcher dans les pas de Derek Trucks, Warren Haynes, Tommy Castro ou Coco Montoya avec lesquels il a de nombreux points communs. La voix sauvage et convaincante, le riff toujours tiré à quatre épingles, Tinsley Ellis s’en vient nous présenter les onze compositions de « Ice Cream In Hell » qui, une cinquantaine de minutes durant, vont nous ravir à grand renforts de shuffles, de blues rock, de slow blues et de boogie, avec à la clef des déluges de slides et des trésors d’ingéniosité au niveau des phrasés qui, s’ils sont plutôt conventionnels, n’en restent pas moins bourrés d’imagination et de feeling. De « Last One To Know » à « Your Love’s Like Heroin », on se prend de plein fouet de originaux comme « Foolin’ Yourself », « No Stroll In The Park » ou encore « Everything And Everyone » qui n’hésitent pas à l’occasion à glisser du côté du funk ou même d’un latin blues aux forts relents de Santana. Un album à retrouver impérativement dans tous les bons bacs à partir du 31 janvier prochain, et une première sortie d’Alligator Records pour 2020 qui nous permet d’espérer encore une année exceptionnelle pour le fameux label chicagoan. A consommer sans modération !