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Ecrit par Fred Delforge |
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lundi, 30 décembre 2019
It’s a mighty
hard road
(Popa Chubby Productions
– Franck Roszak Promotions – 2019)
Durée
62’00 – 15 Titres
http://www.popachubby.com
Il se présente lui-même comme un habile croisement
fait d’une moitié d’humain et
d’une autre moitié de bête et il faut
bien reconnaitre que le guitariste et chanteur new-yorkais est une
sorte de Dr Jekyll et Mister Hyde capable du meilleur comme du pire en
terme de caractère et d’humeur. Mais
s’il est une chose qui est immuable chez Popa Chubby,
c’est bien sa régularité en ce qui
concerne les sorties d’albums et leur contenu qui change
d’un effort à l’autres en termes de
puissance et d’énergie mais jamais en terme de
qualité. Trois décennies passées sur
les routes du blues et du rock pour quatre dizaines de lignes inscrites
à sa discographie méritaient bien que
l’artiste célèbre la chose de la seule
manière qu’il connaisse, en sortant un nouvel
album et en s’offrant une nouvelle tournée. Si en
bon instrumentiste qu’il est, Popa a tenu la plupart des
instruments sur l’effort, il n’en a pas moins fait
appel à Dave Keyes aux claviers, Steve Holley et Don
Castagno à la batterie ou encore Brett Bass et V.D. King
à la basse et c’est une volée de quinze
titres dont treize originaux qu’il nous présente
sur une rondelle anniversaire qui dépasse de deux minutes la
barre de l’heure de musique. Du blues et du rock mais aussi
des parties moins classiques qui flirtent avec les influences latines,
le reggae et même le funk, si la Popa Touch est
omniprésente sur « It’s A Mighty Hard
Road », l’opus n’en est pas moins
original et différent de ce que le colosse de la Big Apple a
pu proposer jusqu’alors avec à la clef des titres
très aboutis comme « The Flavor Is In The Fat
», « Let Love Free The Day », «
The Best Is Yet To Come », « Gordito »,
« Enough Is Enough » ou encore « Lost
Again », autant de belles pièces qui nous
emmènent vers un final partagé entre Leon Russell
avec « I’d Rather Be Blind » et Prince
dont Popa Chubby livre une version très
intéressante de « Kiss ». A noter que la
nouvelle galette de celui que l’on surnomme The Beast From
The East sera disponible dans le monde entier à partir du
premier mars prochain et que les nombreux fans français de
Popa Chubby pourront se la procurer un peu plus tôt
puisqu’elle sortira fin février sur le label
Dixiefrog qui reprend du service ! Deux bonnes nouvelles pour le prix
d’une, et même trois si l’on prend en
compte le fait que la tournée estivale passera par le Cahors
Blues Festival en juillet !
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