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THE JIMMYS pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
vendredi, 27 décembre 2019
 

Gotta have it
(Franck Roszak Promotions – 2019)  
Durée 50’29 – 13 Titres

http://www.thejimmys.net   

Ils ont quasiment fait le tour de la planète depuis leur création il y a une douzaine d’années et leur premier album, sur lequel ils accueillaient déjà des invités prestigieux comme Billy Flynn ou Clyde Stubblefield, leur a permis de recevoir nombre d’Awards dans diverses catégories. Des petits clubs jusqu’aux grands festivals, The Jimmys se sont fait remarquer en proposant une musique teintée de blues et de rhythm’n’blues et c’est bien décidés à enfoncer un peu plus le clou que Jimmy Voegeli au chant et aux ivoires, Perry Weber au chant et aux guitares, John Wartenweiler à la basse, Tony Braunagel à la batterie, Peterson Ross au saxophone, Kevan Feyzi au trombone et Mike Boman à la trompette mais aussi une cohorte d’invités aux cuivres, aux percussions et aux chœurs reviennent pour un second acte toujours aussi réjouissant, un album sensuel et cuivré au possible sur lequel les guitares, les pianos et les orgues ne sont pas en reste. Treize titres sur lesquels on remarque quelques signatures non dénuées d’intérêt viennent ainsi défiler dans une platine qui se retrouve toute émoustillée face à tant de bonnes choses et surtout à tant de bonnes vibrations et c’est d’un seul trait et sans la moindre longueur que « Gotta Have It » vient s’imposer de lui-même parmi les grands albums de l’année, et même pourquoi pas de la décennie puisque sa sortie officielle est annoncée pour le 31 décembre. Outre des titres comme « Ain’t Seen Nothin’ Yet », « She Gotta Have It », « Hotel Stebbins », « When You Got Love », « Words And Actions » ou « Jose », on s’attardera sur « Write A Hit », un morceau coécrit avec Marcia Ball sur lequel la diva vient poser sa voix, tout comme elle le fait un peu plus tard sur « When You Got Love ». Bien écrit, bien interprété, bien arrangé et admirablement produit par Tony Braunagel, voilà un album plein de groove et de feeling qui ne manquera pas de faire danser un public adepte de ce genre d’exercice. Les autres, moins démonstratifs, se contenteront de battre du pied, ce qui n’est déjà pas si mal !