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DALVA pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mercredi, 11 décembre 2019
 

Rail     
(Autoproduction – 2019)  
Durée 42’06 – 10 Titres

http://www.dalva.be    
 
Dalva, c’est une formation typiquement européenne construite en 2015 autour d’un duo composé de Marolito, guitariste et compositeur bruxellois, et de Camille Weale, autrice et interprète franco-anglaise. C’est de Bretagne que le groupe a pensé, imagine puis préparé cet album, se faisant accompagner par une équipe de musiciens venue de Rennes mais aussi de Bruxelles, avec Alex Cochennec et Mike Delaere aux basses, Julien Beghain et Alex Tual à la batterie, Erwan Salmon au saxophone et enfin Pierre-Yves Prothais aux percussions. Quelque part entre le blues africain, celui des Etats Unis et le rock-noise, Dalva vient aujourd’hui nous proposer « Rail », un album qui ne manque pas d’arguments pour convaincre et qui nous présente non seulement des mélodies solidement construites mais aussi des textes de toute beauté, chantés qui plus est avec une incroyable force de conviction et au moins autant de talent. Quand les gumbris entrent en fonction et remplacent les guitares tandis que les marimbas et autres djembés prennent le relais, c’est toutes les couleurs de l’Afrique au sens large du terme qui prennent le dessus, celles du Sahara mais aussi celles du Cameroun et du Mali, mais quand le ton se veut plus bruitiste, plus contemporain, on sent des relents venus de Nashville, de Seattle ou encore de Detroit qui n’en finissent plus d’envahir des pistes qui ne s’en portent que mieux. Trait d’union entre Jack White, PJ Harvey et Tinariwen, Dalva nous propose un blues décomplexé et très actuel, un blues qui peut aussi bien être bruitiste qu’ethnique et qui trouve sa dimension la plus parfaite dans des titres comme « Intoxicated Man », « Lonely Greyin’ Blues », « Blue Bird », « Exile » ou encore « Nothing To Spend ». Un ultime « Rail Blues » pour nous accompagner jusqu’au terminus et voilà un voyage d’une quarantaine de minutes en bonne compagnie qui ne laissera personne indifférent, c’est certain. La transposition en live risque fort de donner des choses de toute beauté !