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BLUES CONNEXION pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
jeudi, 05 décembre 2019
 

The boy on the wall
(Autoproduction – 2019)  
Durée 57’39 – 12 Titres

http://www.bluesconnexion.com

Ils viennent de la région de Perpignan mais sont portés par un chanteur né en Angleterre qui a, entre autres, la particularité d’avoir une voix chaude et marquante mais aussi une expérience du terrain qui l’a conduit à partager les planches avec quelques légendes comme Sonny Boy Williamson et autres Mike King. Débarqué en France en 2007, John "Snake" Hillary qui tient aussi la guitare et l’harmonica a finalement rencontré ses acolytes de Blues Connexion en 2011, Gilles Violet aux guitares, Bernard Guirao à la basse et Fred Duclos à la batterie, et de concerts en festivals avec des passages aux Rendez-Vous de l’Erdre à Nantes ou au Gartempe Blues Festival, voilà le quartet qui déboule en direction des bacs avec « The Boy On The Wall », un nouvel album sur lequel on remarque quelques belles covers mais aussi et surtout des compositions pas piquées des vers qui ne laisseront pas les amateurs indifférents. Si l’on en passe par des relectures bien sentie des œuvres de Memphis Minnie, Bo Diddley, Howlin’ Wolf, Etta James, Leadbelly ou encore Johnny Moore's Three Blazers, une moitié des titres est constituée de pièces originales qui font bien plus que de la figuration avec notamment des perles comme « Early Times », « When The Business Is Done », « When The Levee Breaks » ou encore le tittle track de l’album, « The Boy On The Wall ». Des blues lents pour lesquels le combo se montre excellent jusqu’aux blues plus remuants où il n’est pas en reste, Blues Connexion ne manque pas de tenir son public en haleine avec des classiques comme « What’s The Matter With The Mill ? », « Evil », « I’d Rather Go Blind » ou encore « Good Morning Blues » et des solos d’harmonicas jusqu’aux solos de guitare en passant par une rythmique à la fois propre et efficace, c’est un blues de très belle facture qui défile dans une platine qui n’en finit plus de pleurer sous l’influence d’une voix qui n’a pas son pareil pour vous faire dresser le poil. L’essayer c’est l’adopter !