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IGOR AND THE HIPPIE LAND pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
dimanche, 24 novembre 2019
 

Love & chaos
(Dragonwhy – InOuïe Distribution – 2019)  
Durée 43’56 – 12 Titres  

https://www.facebook.com/igorandthehippieland/
 
Ils fêteront leur dixième anniversaire l’année prochaine et persévèrent dans un registre qui leur a porté chance jusqu’à maintenant puisque le public a répondu présent à cette formation aux très larges influences, Igor And The Hippie Land se revendiquant autant des Beatles et de David Bowie que de Pink Floyd et des Beach Boys ! Descendants d’un rock estampillé sixties et seventies, Igor Stanislas au chant, au piano et aux guitares, Emmanuel McManus aux guitares et mandolines, Bruno Burtre à la basse et Philippe Jeoffroy à la batterie reviennent avec un nouvel album appelé à succéder à « Dig For Victory » et à « Wonderful Circle » parus respectivement en 2013 et en 2017, un ouvrage qui va s’efforcer encore et toujours de partir à la recherche non pas de la blue note mais bel et bien de la chanson parfaite, ni plus, ni moins ! Si ce but pour le moins ambitieux n’est pas simple à atteindre, Igor And The Hippie Land se donnent véritablement les moyens de s’en approcher le plus possible et c’est en installant différentes couleurs, différentes ambiances, qu’ils vont venir nous prendre par la main avec des morceaux pleins de sensibilité pour mieux nous remuer l’instant d’après avec des guitares plus tendues et des solos tirés à quatre épingles. Les mélodies fouillées se tapissent d’arrangements pointus et d’harmonies vocales de toute beauté et si l’on se retrouve de temps à autres très près des œuvres des modèles affichés par le quartet, on entrevoit également quelques influences plus discrètes qui ne sont pas sans évoquer Prince, Nick Drake ou encore Marillion voire Dream Theater. Convaincu dès les premières notes de « Got Lucky », on se laisse entrainer dans une succession de pièces d’orfèvrerie comme « Flower In The Wind », « Crystal Star » ou encore « Lazy Days » et « Pacific Dream » avant de refermer l’ouvrage avec une pure merveille,  « Lost In A Wicked World », qui confirme que ces quatre Parisiens ne sont pas loin d’atteindre le Graal. La preuve par l’exemple que l’on peut évoluer dans un style hybride, n’en faire qu’à sa tête et proposer une musique de très grande qualité !