Flux RSS ZICAZINE Qu'est-ce que c'est ? Accueil RANDY McALLISTER > MENU  Accueil  ----------------  Chroniques CD's  Concerts  Interviews  Dossiers  ---------------- RANDY McALLISTER Ecrit par Fred Delforge   mardi, 12 novembre 2019   Spitball, shatter and patch (Reaction Records – 2019)   Durée 41’19 – 10 Titres http://www.randymcallister.com Natif de Dallas, Randy McAllister est un chanteur et multi-instrumentiste qui a grandi dans la petite ville de Novice, au Texas, et qui a enregistré une quinzaine d’albums au cours de ses trois décennies de carrière. Nominé aux Grammy Awards pour son album « Givers And Takers » enregistré en 2002, le Texan chante et joue simultanément de la batterie et de l’harmonica quand il se produit sur scène et c’est accompagné pour ce nouvel effort par Brandon Hudspeth aux guitares, Cliff Moore à la basse et Adam Hagerman à la batterie mais aussi par Bill Mckemy au tuba sur un titre et par Heather Newman aux chœurs qu’il va s’efforcer de nous présenter une dizaine de nouvelles compositions qu’il est allé enregistrer à Kansas City, au Weights and Measures Soundlab. Entre Texas Blues et Southern Soul, McAllister va aborder tout un tas de sujets qui lui sont chers et nous offrir une musique qui doit énormément aux racines du genre avec des emprunts faits au gospel, au boogie ou même au rock. Riche d’une voix taillée sur mesure pour ce genre d’exercice, l’artiste va nous ramener vers le meilleur des productions sorties de studios mythiques comme Stax ou encore Muscle Shoals et c’est en parfaite harmonie qu’il va nous entrainer dans un long voyage à travers des morceaux particulièrement aboutis, peut-être même les meilleurs qu’il ait pu composer à ce jour, comme « Relax Watch The Crash », « My Drawl Caused It All », « Rolling Up My Sleeves », « The Song That Writes Itself », « Pactola » ou encore « The Girl In Love (With Herself) ». Porté par des slides de guitare en tous points irrésistibles et subtilement épicé par des arrangements soignés, « Spitball, Shatter And Patch » n’en finit plus de nous mettre tous les sens en alerte, tant et si bien que l’on en arrive presque à se sentir comme orphelin à la fin de la quarantaine de minutes que dure cette célébration en grande pompe des musiques afro-américaines, un phénomène qui se traduit à chaque fois par un retour direct dans la platine pour s’en remettre une couche, et puis une autre … Formidable artiste que ce Randy McAllister !