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JACQUI BROWN pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
jeudi, 07 novembre 2019
 

Love love love
(Woodward Avenue Records – Frank Roszak Promotions – 2019)  
Durée 43’38 – 11 Titres

https://www.facebook.com/Woodward-Avenue-Records-212994028727559/

Qu’est ce qui a bien pu pousser Jacqui Brown à enregistrer un premier album après plus de quatre décennies d’union avec le guitariste et producteur Paul Brown mais aussi et surtout après avoir longtemps travaillé comme journaliste au Los Angeles Times et après avoir publié pas moins de vingt-cinq livres. D’autant que son conjoint reconnait sans sourciller ne l’avoir jamais entendue chanter au cours de leurs quarante années de vie commune ! Autant dire que se lancer dans une aventure musicale était loin d’être une évidence pour une personne dont une des passions est l’humour, un exercice qu’elle pratique sous la forme de spectacles de stand up, et pourtant, Jacqui Brown affiche un joli brin de voix habilement soutenu par les guitares et les chœurs de Paul Brown, par les claviers de Brother Paul Brown, par la basse de Bob Glaub et par les batteries de Tony Braunagel et Lew Laing, une voix qui colle parfaitement à un registre entre country et americana que nous propose aujourd’hui la chanteuse avec « Love Love Love », un album qui ne se prend pas au sérieux et qui nous emmène avec beaucoup de sincérité sur les chemins de traverse d’une Amérique bien décidée à se livrer à nous au travers de ce qu’elle pour offrir de mieux. De la délicatesse, de la tendresse, de la sensibilité et une grosse dose d’humanité, c’est tout ce qui se détache naturellement de morceaux comme « Bend », « Lovin’ You », « You Had Me At Hello », « Brought The House Down », « Flow Like A River » ou encore « Somebody’s Child », des pièces originales dans lesquelles rien n’est jamais laissé sur le bord de la route, et surtout pas la dimension humaine de l’instant ou même de la chose. On soulignera forcément le placement très intelligent d’un chant qui fait naturellement penser à de grandes artistes comme Bette Midler, Emmylou Harris ou encore Bobbie Gentry et on applaudira des deux mains la première œuvre d’une artiste à qui l’on en souhaite de nombreuses autres !