Ecrit par Fred Delforge |
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dimanche, 03 novembre 2019
Life is not a fairy tale
(Pop Sisters Records
– 2019)
Durée
43’54 – 11 Titres
https://www.facebook.com/hankypankypop
Formé à Nantes en 2015, Hanky Panky
s’est rapidement fait remarquer en sortant un premier single,
« Precious Bitch », qui se retrouva la
même année sur la compilation du fameux magazine
Abus Dangereux, une sacrée consécration pour une
si jeune formation. Quelques concerts pour confirmer ce
départ en trombe et c’est finalement vers le
Studio de la Trappe à Toulouse qu’Emy Magic au
chant, Gianni Tremolo aux guitares, Julien Catherine à la
basse, Michel Katel à la batterie et Kevin Kravitz aux
claviers s’en iront pour mettre en boite onze titres sous la
houlette du duo Triboulet / Don Joe, ce dernier se fendant
même au passage de quelques guitares additionnelles.
Après un remaniement de line up en 2018, Hanky Panky ressort
cet album sur le label Pop Sisters Records et
s’apprête à aller le défendre
sur la route, certain que sa pop musclée inspirée
de ce qui s’est fait de mieux entre la fin des sixties et le
début des nineties trouvera chaussure à son pied.
A la fois très personnelle et très contemporaine,
la musique de Hanky Panky jaillit de fort belle façon sur
« Life Is Not A Fairy Tale », un album savamment
dosé sur lequel le chant en Anglais est un
véritable bonheur et où
l’équilibre intelligemment trouvé entre
la pop délicate et le rock indé donne naissance
à des titres comme « Milk », «
Make Way », « A Queen Without A Crown »,
« No String Attached » et autres « Watch
Your Step » qui n’en finissent plus
d’attirer l’oreille et de la maintenir en
éveil. Mention spéciale pour les harmonies
vocales travaillées à la perfection et pour les
parties de guitare qui ne retiennent jamais leurs coups,
portées qu’elles sont par une rythmique solide et
par des claviers discrets mais bien présents. Les fans les
plus anciens retrouveront avec un plaisir non feint le single
« Precious Bitch » et se régaleront du
début à la fin d’un ouvrage qui porte
parfaitement bien son nom. Quand la crème de la
scène nantaise s’acoquine avec le gratin de la
production toulousaine, ça donne parfois des
trésors dans le genre de celui-là !
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