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LOUIS VILLE pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
vendredi, 25 octobre 2019
 

Eponyme
(Balandras Editions – 2019)  
Durée 38’25 – 11 Titres

http://www.louis-ville.fr/
   
Il nous avait proposé un EP de six titres au printemps dernier, c’est en lui ajoutant cinq morceaux de plus que Louis Ville en fait pour l’automne un véritable album qu’il baptise « Eponyme », un peu comme s’il avait envie de se fendre pour l’occasion d’un léger trait d’humour. Une vingtaine d’année de carrière ont donné à ce baladin des temps modernes une véritable légitimité sur la scène francophone et après avoir longtemps marché dans les traces de nos grands chanteurs, c’est dans les pas de Tom Waits qu’il met les siens aujourd’hui, en faisant évoluer par la même occasion son travail de composition à la manière des grands songwriters et en adoptant une dimension plus anglo-saxonne mais en conservant cependant son écriture dans la langue de ses ancêtres … S’il se charge du chant, des pianos et des guitares, Louis Ville fait une fois encore appel à Olivier Soubeyran, Louis Morand et Pierre Le Bourgeois au violoncelle et à François Pierron à la contrebasse et c’est avec toujours avec autant d’inspiration qu’il s’en va papillonner du jazz à la chanson ou du folk aux spoken words tout au long d’un ouvrage où l’on retrouve bien entendu les morceaux qui nous avaient séduits sur « Et puis demain », mais aussi cinq nouvelles compositions comme « Combien de lunes », « Des à-pics des fadaises », « Des couleurs », « Pueda » et « A quoi ça sert ». On soulignera une fois encore cette forme de filiation artistique avec les indispensables Bashung, Arno, Higelin et autres CharlElie, mais c’est aussi pour sa propre personnalité, pour son écriture précise et pour son style élégant que Louis Ville force le respect. Alors on reprendra volontiers une rasade des « Qu’est-ce tu me trouves », « La fille du train » et autres « Raphael » qui nous avaient conforté dans l’idée que Louis Ville était en passe de devenir un artiste aussi indispensable que ses modèles … Après avoir fait le tour des grands festivals, des Francofolies jusqu’au Chorus des Hauts de Seine, il serait temps désormais que l’artiste inscrive son nom en lettres rouges sur la façade d’un Olympia ou d’autres salles du même genre !