Ecrit par Fred Delforge |
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jeudi, 24 octobre 2019
Egosphère
(Autoproduction
– 2019)
Durée
51’10 – 11 Titres
https://www.facebook.com/RagarajaBand/
Remarqué avec un premier EP, Rãgarãja
est une formation parisienne qui se revendique du courant djent, un
metal moderne inspiré de groupes comme Meshuggah pour ceux
qui seraient passé à côté de
l’information. Le moment venu de proposer leur premier album,
Euryale au chant, Chris Ferrero et Stanislas d'Arnoux aux guitares,
Fabien Chevalier à la basse et Léo Goudaroulis
à la batterie ont rassemblé pas moins de onze
compositions partagées entre gros riffs bien gras et voix
gutturales scandées avec un flow qui se rapproche parfois du
rap mais aussi empreintes d’une pointe de mélodie
non négligeable et ont cherché le trait
d’union entre des textes en Français à
vocation poétique et l’énergie
d’un pit en fusion sous le poids de leur rythmique pour finir
par accoucher de cette « Egosphère », un
album qui traite à sa manière de sujets actuels
comme la liberté, les nouvelles technologies, les addictions
en tous genres ou plus globalement la place de l’homme dans
la société. Servies en flux tendu ou au contraire
entrecoupées de breaks plutôt bien
pensés, les onze pièces d’artillerie
lourde s’abattent à un rythme soutenu, une fois
l’intro achevée, sur des auditeurs
forcément surpris par tant de puissance et par tant de
verve, avec à la carte des plats de résistance
particulièrement bien relevés comme «
Premier souffle », « Vagabond »,
« Martyr », « Pornocratie »,
« Naufrage » ou encore « Sarcophage
», des titres taillés sur mesure pour faire un
carton auprès des amateurs de metal extrême de
tous poils tant ils sont proposés avec conviction et
énergie et interprétés avec un
ingrédient qui fait parfois défaut chez certains
groupes, l’envie de faire les choses efficacement et sans
aucune arrière-pensée !
Déjà disponible au format digital, «
Egosphère » sera chez tous les bons disquaires
à partir du 1er novembre … Qu’on se le
dise !
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