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ROLLING STONES pdf print E-mail
Ecrit par Stephane Burgatt  
mardi, 01 juillet 2003
 

_Les stones eux se pointent le couteau entre les dents avec " Brown sugar ". La mise en bouche se poursuit avec " Start me up ", un " You got me rocking " autant saignant que bienvenu et un " Don't stop " de circonstance. Pour ces 2 derniers titres, des mini caméras sont placées aux manches des grattes ce qui donne des images véritablement époustouflantes sur le grand écran. Sir Mick nous clame ensuite une baisse du tempo, histoire de placer " Wild Horses " & " You can't always get what you want ". En toute politesse, on se voit offrir " Midnight rambler " avec son énorme épilogue boogie puis " Tumbling dice ". Le temps de présenter un peu tout le staff, Jagg laisse ensuite la place à Keith Richards pour " Slipping away ". Et ce moment est indéniablement magique : sa voix est d'une profondeur envoûtante et ce au mépris de décennies d'agressions tabagiques, alcooliques et autres.


Point fatigué il enchaîne sur " Before they make me run ". Le vocaliste officiel refait ensuite son retour sur " Sympathy for the Devil " sur lequel on a droit à d'impressionnants effets pyrotechniques. Ceci dit, ils déménagent pour une scène aménagée au centre de la pelouse sur laquelle ils vont interpréter " I just wanna make love to you ", " Like a rolling stone " & " Street fighting man ". Une très bonne idée cette scène.
Ils reviennent par la suite sur le plancher premier pour un " Gimme shelter " poignant où la choriste, véritable Tina Turner dans son jeu, fulgure le stade tout entier (la gente masculine en premier). Le temps de " It's Only Rock'n Roll ", " Honky Tonk Women " et son support vidéo accrocheur pour nous rafraîchir les idées et nous avons droit à un peu de "Satisfaction".

_Un semblant de départ et ils reviennent nous attaquer à coup de " Jumping Jack flash " où la section rythmique donne des signes de fatigue. Et après ceci, nous nous retrouvons envoûtés, cassés mais encore affamés de rock n' roll. Hélas les stones ont décidé que s'en était assez et nous n'aurons pas droit à " Get off of my cloud ", " Under my thumb " ou " Angie " (et tant d'autres…).
Résultat : VICTOIRE PAR K.O !

Stef BURGATT Juillet 2003