Ecrit par Fred Delforge |
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mardi, 22 octobre 2019
If wishes were horses
(Black Hen Music
– 2019)
Durée
50’06 – 15 Titres
https://www.mattpatershuk.com/
Il y a une dizaine d’années maintenant que Matt
Patershuk passe le plus clair de son temps à
écrire des chansons, du moins quand il n’est pas
occupé à élever ou à
soigner ses bêtes … Résident de
l’Alberta, le singer/songwriter revient avec un nouvel album
deux ans après « Same As I Have Ever Been
» et en profite pour s’offrir sa
quatrième collaboration avec le guitariste et producteur
Steve Dawson. Rejoints par Jeremy Holmes aux basses, Gary Graig
à la batterie, Chris Gestrin aux claviers, Charlie McCoy aux
harmonicas, Kristin Weber au violon et Larissa Maestro au violoncelle,
les deux complices vont se laisser aller à nous
présenter une quinzaine de titres qui évoquent le
quotidien de l’être humain lambda, des histoires
dans lesquelles il est question de la vie telle qu’elle est,
de ses joies et de ses peines, le tout sur fond de bonne humeur ou de
mélancolie, c’est selon l’envie du
moment. De l’Americana jusqu’au blues en passant
par le folk, la country et même le rock, « If
Wishes Were Horses » va s’efforcer de nous
transporter au beau milieu des diverses inspirations de Matt Patershuk
et c’est en le suivant tout naturellement dans une
œuvre attachante et pleine de sincérité
que l’on va partager avec lui des morceaux pleins de
sensibilité comme « The Blues Don’t
Bother Me », le « Sugaree » du Grateful
Dead, seul titre de l’album qui ne soit pas une composition,
Alberta Waltz », « Velvet Bulldozer »,
« Bear Chase », « Last Dance »
ou encore « Red Hot Poker », des titres
entrecoupés de temps à autres pas des interludes
en forme de souhaits, à moins que ce ne soient des chevaux,
qui ponctuent admirablement un ouvrage auquel on ne tarde pas
à s’attacher. On appréciera tout
particulièrement les dialogues de guitares entre Patershuk
et Dawson, les parties de pedal steel mais aussi les
échanges entre guitares électriques et
acoustiques, le tout soutenu par des harmonies vocales toujours
très recherchées et si derrière il ne
manque jamais un détail, une goulée
d’harmonica ou encore un trait de Wurlitzer, c’est
tout simplement parce qu’en véritables
esthètes, les deux amis ont fait exactement ce
qu’il fallait pour approcher de très
près la perfection !
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