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Ecrit par Fred Delforge  
samedi, 19 octobre 2019
 

Sur le chemin
(Autoproduction – 2019)  
Durée 64’42 – 14 Titres

https://www.facebook.com/fabetiol77/

Proposer de la chanson un peu folk et un peu pop, c’est tout ce qui fait vibrer Fabetiol depuis l’enregistrement de son premier EP en 2016, et si c’est Fabien Herreman qui écrit et compose tous les morceaux, c’est en compagnie de Christophe Michaud à la basse et Valentin Chailloux à la batterie que le chanteur et guitariste a donné une cinquantaine de concerts entre la région parisienne, l’Yonne et le Loiret. Autant de bonnes raisons de se lancer dans l’autoproduction d’un premier album grâce au financement participatif, un processus qui prendra une année toute entière mais qui finira par donner naissance à « Sur le chemin », un recueil de quatorze titres qui tires ses influences auprès de modèles aussi différents que Francis Cabrel, Bob Dylan ou encore Sting. Durant une grosse heure de musique, Fabetiol va nous proposer quelques duos et au moins autant de collaborations, des titres qui prennent du volume sous l’influence de Mathieu Chocat, de Thomas Pouyé, de Myrtille, de Pierre Schmidt, de Sébastien Trognon ou encore de Gilles Durand et qui nous font pénétrer dans une sorte d’autoportrait au fusain d’un artiste qui ne se prend pas au sérieux et qui se met à chaque instant à nu au travers de morceaux comme « Jeune gamin », « Antigone », « Une chanson de Dylan », « Aout 72 » ou encore « Chanson pour la vie ». La guitare se veut folk, la basse bien ronronnante et la batterie précise et c’est en nous emmenant « Sur le chemin » que Fabetiol nous présente une musique qui lui ressemble, sincère et chaleureuse, presque autobiographique, une musique très largement empreinte de délicatesse et très attachée à l’utilisation de mots justes et de rythmes attachants. Rien de très compliqué ou de trop pompeux, juste des chansons qui s’adressent à l’auditeur en le regardant dans les yeux, sans aucune forme de compassion, mais en s’adressant à lui avec une grosse dose d’humanisme et de tendresse … On en redemande, forcément !