Ecrit par Fred Delforge |
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mercredi, 16 octobre 2019
Reuben’s train
(Autoproduction
– 2019)
Durée
41’28 – 12 Titres
https://www.facebook.com/kevin.denard.official/
Comme nombre de jeunes gens, Kevin Denard s’est
laissé tenter par le blues grâce à son
père qui lui a transmis sa passion et c’est tout
naturellement vers la guitare qu’il s’est
dirigé à l’âge de treize ans.
De fil en aiguille, les cours particuliers l’entraineront
vers Nancy et son fameux MAI mais aussi vers le Jazz Academy
International où il fera ses premières
scènes en tant que professionnel. Une fois ses
diplômes en poche, c’est au non moins fameux
College Of Berklee de Boston que l’artiste s’en ira
peaufiner son style avant de revenir en France pour participer
à de nombreux groupes dans plus ou moins tous les styles. La
rencontre avec le Weissenborn et le dobro sera primordiale mais
c’est véritablement le Mohan Veena, la guitare
slide indienne, qui lui apportera une singularité
incomparable, un cachet personnel que Kevin nous rappelle
aujourd’hui sur un album où il revisite
à sa manière quelques grands classiques, se les
appropriant la plupart du temps avec une classe évidente.
Soutenu par la présence de Fabrice Nardou à la
basse, Yaya à la batterie, Simon Gazzah aux claviers, Albert
Cassan aux harmonicas, Lionel Duhaupas à la pedaal steel et
enfin Gumiso et T.Bone Kelly aux chœurs, le
multi-instrumentiste va s’efforcer de nous faire
pénétrer dans son monde, un terrain de jeu riche
dans lequel on reconnait des sonorités venues du
sous-continent indien mais aussi d’autres plus proches du
Delta du Mississippi voire même carrément de la
country ou de l’Americana. Interprétés
avec une inspiration de tous les instants, des classiques comme
« Baby Please Don’t Go », «
Working On A Railroad », « Shame Shame »,
« Diving Duck Blues » ou encore «
Sittin’ On Top Of The World » viennent vous
caresser les tympans avec beaucoup de savoir-faire et c’est
forcément le cœur léger et
l’esprit libre que l’on ressort de
l’écoute de « Reuben’s Train
», un album qui mérite véritablement
que l’on s’y intéresse tant il contient
de belles choses !
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