Ecrit par Yann Charles |
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vendredi, 18 octobre 2019
DANKO
JONES – BARONESS – VOLBEAT
L’OLYMPIA
– PARIS (75)
Le 6 octobre 2019
http://www.dankojones.com/
https://yourbaroness.com/
https://www.volbeat.dk/en/
Retrouvez toutes les
photos de Yann Charles sur https://www.flickr.com/photos/isayann/albums
Remerciements : Roger (Replica Promotion), L'Olympia.
Une très belle soirée en perspective à
l'Olympia en ce dimanche 6 octobre. Une belle programmation, digne
d'une affiche de festival, avec le concert des attendus Volbeat avec
leur tout dernier album, « Rewind, Replay, Rebound
», qui a laissé quelque peu pantois leurs fans. Ce
soir pour les accompagner il y aura également Baroness et
Danko Jones.
Le public ne s'y est pas trompé et c'est dans une salle
quasiment pleine que ce concert va avoir lieu. D'ailleurs la longue
file d'attente qui remonte jusqu'au Scribe prouve bien que les fans (et
non fans) se sont déplacés en masse, et surtout
veulent être là dès le début
des festivités. C'est d'ailleurs ce que dira Danko Jones en
débutant son show. Une salle quasi pleine à
18h30, seul les vrais rockers peuvent être là
aussi tôt.
C'est donc le trio canadien qui ouvre le bal. Comme à son
habitude, Danko Jones va envoyer du très lourd
d'entrée de jeu. Sachant qu'ils ne jouent que trente
minutes, autant vous dire que ce set sera joué sur un rythme
de fou furieux. Et pour une fois, Danko Jones, lui si bavard
habituellement, ne dira que le minimum afin de pouvoir jouer un
maximum. Et vu le set de folie qu'ils ont donné, beaucoup de
nouveaux partisans viendront sûrement rejoindre la cohorte
des "déjà fans" lors de leur prochaine venue en
solo à Paris. C'est sûr.
Première pause afin de mettre en place la scène
pour Baroness et voilà qu'arrivent sur les planches les
Américains. Autant j'avais bien aimé leur
dernière prestation au Download, autant cette fois leur
sludge qui vire au prog, même si c'est parfaitement
exécuté, ne m'a fait le même effet.
Mais peut être que le fait d'être dans un concert
de "pur rock’n’roll" a fait que le groupe n'a
peut-être pas été bien perçu
par le public. Beaucoup de monde attendait au bar lors de leur passage.
Cela n'enlève absolument rien à la classe et la
puissance musicale de Baroness, mais peut être seront-ils,
même eux, plus à l'aise lors de leur concert solo.
Second entracte, et voilà enfin Volbeat sur
scène. La question légitime que pouvait se poser
le public : comment allait être Michael Poulsen
après le concert interrompu à Belfast ? Sa voix
allait elle tenir tout le concert ?
Nous avons été tout de suite rassurés.
Même si on sent que Michael pousse, voir force quelque peu,
il tient son rang. Niveau son, de la grosse guitare, des gros riffs, et
une rythmique de furax. On les attend surtout sur les derniers titres
de leur nouvel opus. Et c'est vrai que « Pelvis On Fire
» et « Die To live » ou «
Cheapside Sloggers » sont absolument dans la veine de leurs
compositions passées. Ce sont d'ailleurs ces
dernières qui soulèveront les spectateurs, avec
quelques moments savoureux de jam et slam dans la fosse. Idem superbe
ambiance aussi en places assises à l'étage.
Danko Jones viendra les retrouver sur un « Black Rose
» surpuissant. Finalement, mis à part quelques
titres qui seront accueillis "avec politesse" par le public, Volbeat
aura réussi son retour à Paris avec un final
absolument remarquable de puissance et d'énergie avec
« Pool of Booze, Booze, Booza » et «
Still Counting ». Magnifique. Un bon concert pour les fans
absolument ravis à la sortie de la salle. Et l'essentiel est
là !
Yann Charles –
octobre 2019
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