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TROY GONYEA pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mardi, 15 octobre 2019
 

Click click spark
(Lotus Eater Records – 2019)  
Durée 44’24 – 9 Titres

http://www.troygonyea.com

Durant le quart de siècle qu’il a passé sur les routes du blues, Troy Gonyea n’a pas manqué de vivre de belles expériences puisqu’on a pu le découvrir sur deux albums de Kim Wilson qui lui ont valu deux nominations aux Grammy Awards, mais aussi parce qu’il a posé ses guitares aux côtés des Fabulous Thunderbirds et de Booker T Jones ou encore des anciens membres du groupe de Muddy Waters, Pinetop Perkins en tête. Sideman en studio et en tournée de Sugar Ray And The Bluetones, Anthony Geracy and The Boston Blues All-Stars et autres Kirk Fletcher, le chanteur et guitariste a multiplié les occasions de se faire remarquer et après deux efforts personnels très bien accueillis, c’est avec un tout nouvel album live qu’il revient vers ses fans, un effort enregistré en compagnie de Brooks Milgate aux claviers, Marty Ballou aux basses et Marty Richards à la batterie. Partagé entre un amour immodéré du blues et une affection toute particulière pour le rock’n’roll, Goynea laisse son cœur et son inspiration l’emmener là où ils en ont envie et s’il est incontestablement un compositeur de talent, cela ne l’empêche pas à l’occasion d’aller revisiter le répertoire des autres avec quelques reprises de Magic Sam, de Willie Dixon ou encore de Duster Bennett. Parfaitement mis en valeur entre des titres très rock’n’roll dans l’âme comme « (Do The) Curl Up And Die » et « I Am Feeling So Good (Owed T’ Don) », cet étonnant « Click Click Spark » nous réserve au beau milieu de ces deux brûlots de superbes pièces d’une infinie délicatesse comme « As I Am » ou « Jumpin At Shadows », un excellent boogie woogie, « Georgia Slop », et quelques craqueries ultimes comme le très roots « Bring It On Home » et son intro d’harmonica envoyée par Troy Gonyea lui-même, ou encore comme l’excellent « That’s Why I’m Crying » et l’épique « Tell Heaven » qui n’en finissent plus de donner le frisson. Rien ne manque, ni la qualité du jeu, ni le feeling impressionnant qui anime les artistes, ni même la réponse du public, tant et si bien que l’on se dit que si Troy Gonyea ne vient pas à nous, il faudra bien se résoudre à traverser l’Atlantique pour aller le découvrir sur scène !