Ecrit par Fred Delforge |
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dimanche, 13 octobre 2019
Tester des
casques
(Autoproduction
– 2019)
Durée
18’15 – 5 Titres
https://www.facebook.com/parpaingpapier/
Formé à Nantes au début de
l’année autour de Martin, transfuge de Kiemsa et
de Dancefloor Disaster, Parpaing Papier est un quartet qui a
adopté pour devise « Dur comme un Parpaing, fin
comme du Papier ». Enfants du punk, teigneux à
souhait mais également dotés d’un sens
de l’humour très poussé, Martin Papier
au chant, Clo Papier aux guitares et aux chœurs, Fa Papier
à la basse et aux chœurs et Coco Papier
à la batterie et aux chœurs ont fait le pari de
proposer très vite un premier EP dans lequel ils ont mis pas
moins de cinq titres bourrés d’énergie,
des titres en Français qui regardent quelque part entre The
Hives et Tagada Jones avec un je ne sais quoi des Trois Accords ou
même des Wampas. « Tester des casques »,
quel drôle de nom pour un premier opus, et pourtant
c’est un peu la manière qu’à
Parpaing Papier de se jeter dans le vide voire même de foncer
droit dans le mur avec comme obsession avouée
l’envie de frapper très fort et de marquer la
scène rock hexagonale de son empreinte
indélébile. En cinq titres plus fous les uns que
les autres qui mélangent les riffs saturés et les
breaks plus posés voire même carrément
lyriques, les quatre énergumènes vont venir
mettre à mal quelques clichés et nous livrer en
pâture quelques brûlots toujours plus dingues, des
hymnes en puissance comme « Robinet d’eau
tiède », « Premières neiges
», « Champions du patin » ou encore
« Tempête je t’aime ».
Forgé à chaud sur l’enclume
d’un rock qui ne se prend pas pour le nombril du monde,
Parpaing Papier pourrait bien à court terme devenir la bonne
nouvelle rock que la France attendait depuis quelques années
! C’est du moins tout le mal que l’on peut leur
souhaiter, avec bien entendu un bon paquet de concerts histoire de
mieux marquer les esprits au fer rouge à grand renfort de
leur folle énergie …
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