Ecrit par Fred Delforge |
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dimanche, 29 septembre 2019
Décoder les
cases
(Absilone –
2019)
Durée
23’44 – 5 Titres
https://www.facebook.com/mateolangloischanson/
Né à Caen dans une famille de musiciens,
Matéo Langlois a commencé
l’apprentissage du saxophone à
l’âge de douze ans et a suivi une formation en
musique classique, formant en parallèle divers groupes
d’étudiants avec lesquels il s’essaiera
au piano et au chant dans des registres aussi différents que
le jazz, le dub ou encore le hard rock. Parti à Toulouse en
2012 pour y suivre un cursus professionnel dans les musiques actuelles,
Matéo continuera à multiplier ses
expériences de groupes, à enregistrer et
à composer de la musique, notamment pour le spectacle, ce
qui lui offrira la possibilité de rencontrer de multiples
poètes avec lesquels il peaufinera son écriture
tout en se créant un style qui lui est propre.
Définitivement converti à la chanson
contemporaine, l’artiste a remporté de nombreux
prix et débarque aujourd’hui en solo pour
mélanger les pianos, Rhodes, beat box et autres saxophones
et nous offrir un EP pour le moins séduisant, un opus qui ne
manque pas de style, quand bien même il s’attache
à bousculer les codes. « Décoder les
cases », c’est l’histoire d’un
artiste épris de liberté, un troubadour qui
n’en fait qu’à sa tête et qui
se pose exactement là où il veut, et surtout
quand il veut. Des pédales d’effets, des boucles,
une voix de conteur, un peu à la manière
d’un griot blanc, il n’en faut guère
plus pour que Matéo Langlois vienne nous enchanter avec ses
textes empreints de poésie et
d’humanité, des textes qui ne cherchent pas
l’élitisme mais qui trouvent toujours le moyen de
sonner juste et vrai en utilisant les mots de tout le monde pour
évoquer le quotidien de chacun d’entre nous.
S’amusant des « Fôtes
d’orthographe » pour mieux se rendre à
« La ville » et oser le pari du « Je
», Matéo Langlois n’hésite
pas un seul instant quand il est question de «
Décoder les cases » et ça pourrait bien
très vite se révéler payant. Dans les
bacs le 4 octobre, sur la route jusqu’en décembre
!
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