TWEED FEATURING GERVIS MYLES
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Ecrit par Fred Delforge |
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mardi, 10 septembre 2019
Love strong
(Frank Roszak Promotions
– 2019)
Durée
41’25 – 10 Titres
https://www.facebook.com/tweedfeaturinggervismyles/
Evoluant de 2010 à 2017 sous le nom de Tweed Funk, cette
formation de Milwaukee a enregistré pas moins de quatre
albums et tourné copieusement dans une grande partie des
Etats Unis jusqu’à la disparition de son frontman,
Joseph ‘Smokey’ Holman, qui a succombé
à de multiples cancers … Bien
décidés à perpétuer son
œuvre et à continuer à aller de
l’avant en sa mémoire, Randy Komberec aux
guitares, Eric Madunic aux basses et aux claviers, Dave Schoepke
à la batterie et Andrew Spadafora au sax et aux claviers ont
alors fait le choix de recruter un nouveau chanteur, Gervis
Myles, et d’évoluer depuis sous le nom de Tweed
featuring Gervis Myles. En préparation d’une
tournée européenne pour 2018, le groupe
enregistrait une dizaine de titres dont neuf originaux pour assurer sa
promotion et si ce « Love Strong » est longtemps
resté réservé au marché des
pays qui ont accueilli le quintet, c’est
aujourd’hui de manière plus large que le groupe
lui offre une seconde vie sur le marché mondial. Proposant
un blues très intelligemment mâtiné de
soul et de funk, Tweed Featuring Gervis Myles n’a pas son
pareil pour emmener l’auditeur dans une sorte de transe
à laquelle résister est inutile tant la messe est
bien faite et surtout bien dite. Habilement cuivrés ou
simplement saupoudrés d’orgue Hammond ou de
Rhodes, les morceaux se frayent naturellement une place dans la platine
et si le combo cède une fois à
l’exercice de la cover en revisitant le « Woman
Don’t Lie » de Luther Johnson, le reste de
l’ouvrage est intégralement fait de compositions,
essentiellement collégiales comme les excellents «
My Mountain », « One More Dance »,
« Walls » sur laquelle Madunic prend le chant lead
ou encore « This Time » ou « Tweed Is
Here ». On soulignera encore deux morceaux individuels, le
tittle track à mettre au crédit de Gervis Myles
et « The Hustler » sur lequel Andrew Spadafora
laisse libre cours à son sax ténor, et on
s’accordera à saluer « Love Strong
» comme il se doit, c’est-à-dire avec
beaucoup d’enthousiasme et une folle envie de retrouver ces
Américains en live !
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