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LE MAXIMUM KOUETTE / PARABELLUM pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
dimanche, 01 juin 2003
 

LE MAXIMUM KOUETTE  + PARABELLUM
La Cigale - Paris 5 Juin 2003

_Ouragan sur Paris ! C'est en ces quelques mots que l'on pourrait résumer l'enchaînement de circonstances défavorables qui allaient se produire ce soir sur la route qui nous emmenait à La Cigale … Pour commencer, les badauds quittaient les tribunes de Rolland Garros où la dernière rescapée des sœurs Williams venait de se faire laminer et venaient gonfler le flot de véhicules d'un périphérique déjà surpeuplé par les grèves à répétitions. Ensuite, les abords de Pigalle étaient perturbés par les travaux sur l'îlot central de l'Avenue de Clichy, par les bus de touristes déposant leur lot d'Allemands et d'Anglais, puis par les contrôles d'une Maréchaussée tout particulièrement zélée en cette chaude soirée de juin. Pour en finir, le stationnement absolument lamentable du quartier finissait de nous mettre en retard …

_A peine arrivés dans la salle convenablement garnie, nous assistions in extremis à l'entrée en scène des Kouettes qui balançaient sans aucune retenue la doublette " Some Days " et " Guay ". Aucun doute à avoir, ne serait-ce que par les costumes délirants que l'on croise en continu dans la fosse, le public est venu en masse pour le groupe parisien. Révérend Preecher des Super Preecher débarque très vite, tout de noir vêtu, et participe à " La Version Trash " … Le public bondit, hurle, réagit. Le Maximum Kouette a marqué son premier point ! Les titres se suivent et continuent leur travail efficace. On reconnaîtra, entre autres, " Ca ne veut pas dire ", " Maximum ", " Fake ", " No Man's Land " ou " L'ami déchiré " mais aussi " Moi je t'aime pas " en duo avec François des Fils de Theupu et sur fond de vachettes sexy ou " J'veux du soleil " avec Jamel d'Au Petit Bonheur … Après une cinquantaine de minutes de concert et un rappel acoustique sur " Yo te lo dare ", Sister Moon remballe les micros et regagne les loges puis le bar où les bières, mais aussi les conversations, coulent à flot …

_Parmi les spectateurs, on retrouve Jérôme des Studios Midilive, BB des Porte-Mentaux, Géant Vert bien sûr mais aussi les Svinkels ou Saï Saï, ce qui laisse augurer quelques belles surprises pour la suite du concert …

_Sur les coups de 21 heures 30, Schultz entame le set et nous régale des ses traditionnels " Mort aux vaches, mort aux condés " et autres grivoiseries de ce genre … Le show démarre à 200 à l'heure et, paradoxalement, la salle est molle du genou. Seuls les touts premiers rangs lâchent du lest ! Nous abandonnons un moment les Parabellum pour rejoindre Coxs et Sister Moon dans les loges pour une rapide interview avant de rejoindre les papis du rock qui sont très vite rejoints sur scène par les Svinkels pour un vibrant " Anarchie en Chiraquie ". " Capsule A Freak " fait suite à cette mouture 2002 du célèbre tube tandis que la pression n'en finit pas de retomber. Dommage puisque le groupe ne démérite pas, emmené par un Sven des grands soirs qui ne ménage pas ses effets. Il faudra attendre la version très particulière du " Port d'Amsterdam " pour que la salle se décide à remettre un dernier coup de collier avant une courte pause. Schultz revient en solo et a capela pour " Le dernier trocson " puis les Para se lancent dans une folie furieuse avec leurs amis de Saï Saï. On terminera ce sympathique concert par une sorte de meddley puissant où l'on retrouvera entre autres " La bombe et moi " et une reprise furtive du génial " Anarchie 2002 ". En 75 minutes, les Parabellum ont prouvé qu'ils avaient encore du jus à donner et que même si le public était un peu mollasson, le groupe ne jouait pas à l'économie … Chapeau bas messieurs !