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MOONSHINE SOCIETY pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
lundi, 02 septembre 2019
 

Sweet thing    
(Blind Raccoon – 2019)  
Durée 48’15 – 10 Titres

http://www.moonshinesociety.com   
 
Formé il y a une dizaine d’années à Washington, Moonshine Society est un quartet composé de membres ayant accompagné ou ouvert pour des grands du blues tels que Johnny Winter, Derek Trucks, John Mayall, Roomful Of Blues et autres Tower Of Power, rien de surprenant dès lors d’y trouver une réelle cohésion et surtout une capacité toute naturelle à proposer une musique qui regarde très justement du côté du blues, du rhythm’n’blues, du rock et de la soul. Acclamés à la suite de leur premier effort, Black Betty au chant, Joe Poppen aux guitares, Chris Brown à la basse et Rodney Dunton à la batterie n’ont pas hésité un seul instant quand il a été question de lui donner un successeur et ont même invité quelques musiciens à les rejoindre aux cuivres et aux ivoires, s’offrant même au passage le featuring de l’harmoniciste Jason Ricci sur deux titres. Partagé entre compositions, reprises et même adaptations, « Sweet Thing » va très vite nous faire grimper aux rideaux avec des originaux bien sentis comme « Shake », « Come On Home », « Biscuits, Bacon And The Blues » ou encore « Deal The Devil Made » mais aussi avec des relectures épatantes du « Mama He Treats Your Daughter Means » de Ruth Brown et du « I’d Rather Go Blind » d’Etta James, avec un hommage rendu à Johnny Winter sur « Southern Road » et enfin avec cette version mélangée et littéralement recomposée du « Use Me » de Bill Withers et du « Gilded Splinters » de Dr John qui sous l’influence de Moonshine Society devient « Used Me On Gilded Splinters ». Immédiatement séduit par la voix chaude et le charisme de Black Betty, on se laisse très rapidement prendre au jeu d’instrumentations soignées et très bien mises en valeur par des arrangements très recherchés, le tout dans une dynamique où la soul vient régulièrement s’inviter à la table d’un blues qui ne manque jamais de saveur. On notera pour la fine bouche que le dixième et ultime titre de l’album, « The One Who Got Away », est en fait un bonus issu d’un album au profit de Cancer Can Rock, une fondation qui vient en aide aux artistes qui se battent contre cette saleté de maladie ! Du talent, de l’âme et du cœur … Inutile d’essayer de résister à tant de bonnes choses !