jeudi, 01 mai 2003 http://www.neilyoung.com
http://hyperrust.org
_"
Mesdames et Messieurs ici le commandant de bord, l'avion commence
actuellement sa descente vers Greendale ou la température
au sol est de
" tel aurait pu être l'annonce
faite dans le métro à l'approche de la station Porte
Maillot en ce samedi 24 mai 2003.
En effet pour ce dernier concert acoustique de la tournée
solo de Neil Young c'est à un véritable voyage auquel
nous avons été convié dans cette magnifique
salle du Palais des congrès. Voyage à Greendale,
ville totalement sortie de l'imaginaire de l'artiste canadien,
ou se déroule l'ensemble de l'histoire qui nous sera conté
ce soir et qui fera l'objet d'un futur album avec le Crazy Horse
dont la sortie est prévue pour le mois d'août (en
électrique cette fois ci avec possibilité de télécharger
les versions acoustiques sur le site internet de l'artiste + un
film en DVD mettant en scène l'histoire).
_Mais revenons
au concert proprement dit et jetons un rapide coup d'il
à la salle. Celle-ci, contrairement à ce qui était
annoncé dans l'édition du Parisien, est bel et bien
pleine à craquer malgré des places à des
prix exorbitant (compter 100€ pour les places au premier
rang)
comme toujours lorsque Gérard Drouot en est
le promoteur ! La scène quand à elle est on ne peu
plus intimiste comprendre qu'il n'y a aucun " artifice ",
aucun décor proprement dit, uniquement un tabouret entouré
d'un ensemble de guitares acoustiques, un piano, un harmonium
et quelques bougies pour éclairer le tout. Reprenant en
cela la configuration présente sur la vidéo "
Silver & Gold ".
A 21h00 les lumières s'éteignent, l'artiste entre
en scène sous un tonnerre d'applaudissements et commence
la première partie du show entièrement consacrée
à Greendale. Neil Young durant plus de 90 minutes va nous
narrer entre chaque titre les péripéties de la famille
Green.
L'ensemble délivrant un message pacifiste et pour un monde
meilleur. Pas très loin de l'idéalisme hippie des
années 60, époque que l'artiste a lui-même
vécu et dont il a été l'un des acteurs. Les
parties uniquement parlées nous mettrons parfaitement en
condition et par moment on pourrait avoir l'impression d'être
juste une bande d'enfants absorbé par leur papy leur contant
une histoire dont lui seule en a le secret lors d'une veillée.
Neil Young n'hésitera pas à se comparer lui-même
à un grand père à un moment du show d'ailleurs
! Seul petit bémol, le public, français donc, n'est
pas forcément à l'aise avec la langue de Shakespeare
et semble parfois avoir du mal à suivre comme le souligne
2 ou 3 mécontents à un moment du spectacle. Cela
n'enlève toutefois rien à la qualité des
nouvelles compositions qui on se le demande ne feraient peut être
pas mieux de rester uniquement en acoustique pour l'album
.à
voir.
Le public quand à lui semble conquis par les versions proposées
ce soir.
La première partie du concert s'achève laissant
place à un entracte de 20 minutes.
La deuxième partie sera elle beaucoup plus conventionnelle
et moins risquée puisque Neil Young nous interprétera
quelques uns de ses succès qui soulèveront dans
les salles de véritables acclamations.

_A minuit le concert
s'achève définitivement. En conclusion ce fut un
bon show musicalement parlant. Pour la partie consacrée
à Greendale, l'artiste aurait peut être du opté
pour une mise en scène plus imagée (projection sur
écran géant) cela aurait été plus
compréhensible pour les non anglophones. Car il est vrai
que venir à un concert de Neil Young sans en comprendre
les paroles en enlève beaucoup de saveur. |